De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

Riyadh, 18 déc (APS) – L’ambassadeur itinérant pour les affaires cybernétiques des Pays-Bas, Ernst Noorman, appelle à miser sur la diplomatie en temps de crise et de conflit, pour assurer la connectivité des citoyens.

‘’Les actions des Etats diffèrent d’un Etat à un autre, mais la diplomatie, bien qu’elle demande beaucoup de dialogue, on peut miser sur elle’’, a indiqué M. Noorman.

Il intervenait, mardi, lors d’un panel axé sur le thème ‘’Protéger les infrastructures internet et l’accès général en temps de crise et de conflit’’. Ce panel se tenait au deuxième jour de la 19ème réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI), à Ryad, en Arabie Saoudite.

Selon lui, ‘’l’application des règles internationales restent toujours un défi, parce que les intérêts sont différents’’. Nonobstant cela, ‘’la diplomatie peut convaincre’’, a-t-il soutenu.

Toutefois, a indiqué l’ambassadeur, ‘’le manque de responsabilité doit être analysée pour voir ce que peuvent faire les Etats en temps de crise pour s’assurer que les citoyens restent connectés à l’internet’’.

‘’Nous devons être en alliance pour trouver une solution. L’approche doit être globale et nous devons adopter toutes les directives des Nations unies dans ce domaine et ainsi encadrer les politiques dans ce contexte, mais aussi réfléchir sur comment les gens peuvent continuer à se connecter dans les zones de conflit en mettant en place des réseaux beaucoup plus résilients’’, a suggéré Ernst Noorman.

Le panel était axé sur les directives, normes, principes ou accords existants, qui garantissent l’accès à l’internet et la stabilité en temps de crise et de conflit.

Les panélistes ont évalué la nécessité de mettre en place ou de mettre à jour des cadres normatifs ou juridiques et des politiques aux niveaux national, régional et international. L’objectif vise à renforcer davantage la protection des ressources essentielles de l’internet.

Les discussions ont permis de clarifier les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes, notamment les gouvernements, le secteur privé, la communauté technique et la société civile, dans la mise en œuvre de ces directives et le contrôle de leur conformité.

Les intervenants ont échangé sur les meilleures pratiques en matière de solutions technologiques alternatives pouvant contribuer à garantir l’accès à l’infrastructure internet dans les contextes où les infrastructures conventionnelles de télécommunications et d’internet auraient été endommagées ou détruites.

L’accent a été mis sur les populations civiles et leur accès à l’internet plutôt que sur l’accès des acteurs de conflit ou l’utilisation du cyberespace dans les conflits.

SBS/ASG/AB

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