SENEGAL-UNIVERSITE
Diourbel, 15 juil (APS) – Une réunion de sensibilisation sur le dispositif national d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur s’est tenue mardi à Diourbel (centre), en vue de sensibiliser les acteurs du système éducatif de la région sur l’importance de cet outil.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part des autorités administratives locales et des représentants des différentes familles d’acteurs du système éducatif de la région, s’est déroulée sous l’égide de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP).
”Nous sommes venus à Diourbel, pour vulgariser la Stratégie nationale d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Cette démarche vise à renforcer la compréhension de l’assurance qualité en vue d’une meilleure appropriation par les établissements d’enseignement supérieur et les acteurs du système éducatif”, a déclaré le secrétaire exécutif de l’ANAQ-SUP, le professeur Massamba Diouf.
La communauté éducative locale doit, selon lui, servir de relais pour diffuser les informations relatives à l’assurance qualité.
Le professeur Diouf a rappelé que l’ANAQ-SUP a pour mission d’apporter des solutions aux problèmes du sous-secteur de l’enseignement supérieur à travers la régulation, l’évaluation, l’accréditation et l’assurance qualité.
Il a évoqué la situation de plusieurs établissements de la région de Diourbel ne disposent pas encore d’habilitation, ce qui fait que leurs programmes ne sont pas accrédités.
”A Diourbel, il faut relever que l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a été le premier établissement supérieur à être habilité. De nombreux programmes y sont accrédités, même s’il reste des efforts à faire”, a souligné le secrétaire exécutif de l’ANAQ-SUP.
Il a exhorté les autorités universitaires à renforcer les infrastructures et les ressources humaines pour maintenir la dynamique de qualité au sein de l’université Alioune Diop de Bambey.
Abordant la situation des autres établissements, il a précisé que l’université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAB) de Touba, qui dispose d’un campus à Touba a obtenu son habilitation, et donc certains de ses programmes sont accrédités.
L’université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK), également situé dans la capitale du mouridisme, est pour sa part en cours d’habilitation, a-t-il signalé.
Fort de ce constat, il a appelé les établissements d’enseignement supérieur de la région à faire les efforts nécessaires pour obtenir l’habilitation et l’accréditation de leurs programmes par l’ANAQ-SUP.
Il a enfin invité les parents d’élèves et les étudiants à s’informer davantage avant de choisir les établissements dans lesquels poursuivre leurs études, afin d’obtenir des diplômes reconnus par l’État.
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