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Dakar, 18 mars (APS) – Au moins, 413 personnes ont perdu la vie et des centaines d’autres blessées à Gaza à la suite d’intense bombardements menés dans la bande de Gaza par l’armée israélienne, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne.

Ces attaques meurtrières perpétrées par l’armée israélienne marquent sans doute la fin d’une trêve observée depuis six semaines. L’accord de cessation temporaire des hostilités avait été négocié sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats Unis d’Amérique.

Les bombardements meurtriers de la nuit de lundi à mardi pourraient annihiler les efforts entrepris par les médiateurs pour mettre en œuvre une deuxième phase de l’accord qui devait déboucher sur la fin définitive des combats.

La première phase de la trêve avait été mise à profit par les belligérants pour libérer des captifs. La partie israélienne a remis en liberté des dizaines de détenus palestiniens, le Hamas libérant de son côté des otages qu’il détenait depuis de 7 octobre 2023.

‘’Netanyahu (le Premier ministre israélien) et son gouvernement extrémiste ont pris des décisions visant à renverser l’accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers de Gaza à un sort inconnu’’, dénonce le Hamas dans un communiqué.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu justifie les ordres donnés aux militaires de prendre des ‘’actions fortes’’ contre le Hamas par le refus du mouvement palestinien de libérer les otages restants.

Les Etats médiateurs appellent les deux parties à la retenue après l’offensive israélienne qui est l’une des plus meurtrières depuis le 19 janvier, date d’entrée en vigueur de la première étape du cessez-le-feu.

Les accords de cessez-le-feu entre les deux entités comportaient trois phases. Ils étaient censés à terme déboucher sur la libération de tous les captifs israéliens, un retrait des soldats israéliens et le début de la reconstruction de la bande Gaza sur une durée de cinq ans.

KM/HB/MT/AKS