Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Ibrahima Sy, a appelé, mardi, à la mobilisation de tous les acteurs pour atteindre l’objectif d’élimination du Vih Sida en 2030.

‘’L’objectif d’éliminer le Sida d’ici 2030 nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernement, ONG, partenaires techniques et financiers, chercheurs, professionnels de la santé, et communautés », a déclaré M.Sy.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie d’ouverture des Journées scientifiques sur le Sida dont le thème est « Vers l’élimination du Sida: Intégration, Innovation, Impact ».  La rencontre se tient au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Pour Ibrahima Sy,  »éliminer le Sida ne se limite pas seulement à réduire la prévalence du virus, mais à garantir un accès universel à la prévention, au dépistage et au traitement ».

Selon lui,  »ce défi ambitieux repose sur trois principes fondamentaux : Intégration, Innovation, Impact ».

L’intégration des services de santé, y compris ceux liés au VIH/Sida, est ‘’fondamentale’’ pour atteindre cet objectif, en atteste le plan stratégique national pour une riposte multisectorielle intégrée contre le Sida, la tuberculose, les hépatites virales et les Infections sexuellement transmissibles  (2023-2030) dont l’élaboration a mobilisé l’ensemble des acteurs sous la coordination du CNLS, a précisé le ministre de la santé.

Il  a rappelé, sur cette lancée,  qu’un système de santé fort et harmonisé assure non seulement des soins complets mais contribue aussi à réduire la stigmatisation, créant un environnement inclusif pour chaque individu.

‘’L’intégration des services de santé est nécessaire pour une réponse efficace au VIH et au sida. Elle garantit que chacun reçoit des soins complets tout en réduisant la stigmatisation et en favorisant un parcours de soins continu’’, a t-il dit.

Il  a souligné que l’innovation est ‘’essentielle’’ pour surmonter les obstacles dans la lutte.

Au Sénégal, cela inclut, selon le ministre,  l’adoption de nouvelles technologies, comme les autotests VIH, facilitant un dépistage précoce et discret et la prophylaxie préexposition (PrEP) pour une protection accrue des populations à risque. Les collaborations avec des start-ups et entreprises technologiques peuvent également mener au développement d’applications numériques qui enrichissent la sensibilisation et l’éducation, a t-il laissé entendre.

Pour le ministre, l’impact de ces efforts doit être évalué non seulement par la réduction des nouvelles infections, mais aussi à travers des indicateurs de santé publique, comme l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et l’accès équitable aux soins.

 »En intégrant les retours d’expérience des experts en santé et des communautés dans la mise en œuvre des programmes, nous pouvons créer des solutions adaptées aux besoins réels de notre population, ce qui représente l’essence de ces journées scientifiques Sida du Sénégal », a souligné Ibrahima Sy.

NSS/SKS/OID

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