SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES
Diourbel, 24 sept (APS) – La circulation est devenue un véritable casse-tête pour les automobilistes et usagers dans la commune de Diourbel (centre), à cause de la dégradation avancée des routes, aggravée par les pluies. Une situation qui ralentit la mobilité et suscite de vives plaintes.
A l’ancien garage, devant la mairie, chauffeurs de taxi et conducteurs de mototaxis s’accordent pour dénoncer l’état du réseau routier.
“Aucune route n’est praticable, nous cohabitons avec les nids-de-poule”, fulmine Thierno Faye, taximan, donnant en exemple la route de Keur Serigne Mbaye Sarr reliant le marché Ndoumbé Diop à l’hôpital régional, ainsi que la route de Bambey, toutes jugées impraticables.
Son collègue Abdou abonde dans le même sens. “Avec l’hivernage, la situation s’est empirée. Nos véhicules tombent régulièrement en panne. Presque tous les deux jours, on est chez le mécanicien”, dit-il, visiblement excédé.
Dans un atelier de mécanique, Pape Lo, patron d’une petite unité de production d’eau en sachets, attend la remise en état de son véhicule immobilisé depuis deux jours.
“Mon travail est au ralenti. Le véhicule chargé des livraisons tombe sans cesse en panne à cause des routes défoncées et des inondations”, explique-t-il, appelant les autorités à engager des travaux de réhabilitation.

Pour beaucoup d’usagers comme Khadim Dieng, rencontré près de la préfecture, l’urgence est claire face à l’état des routes.
“Le développement doit passer par le renforcement des infrastructures de base, surtout les routes”, dit-il.
La dégradation du réseau routier entraîne aussi une hausse des tarifs du transport urbain. ”Désormais, pour rallier un quartier depuis le centre-ville, il faut payer au minimum 1500 ou 2000 francs CFA. C’est abusif”, déplore Ibrahima Fall.
Les habitants interpellent la mairie et l’administration en vue de la mobilisation de ressources.
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