Tambacounda, 19 oct (APS) – Le projet de développement de la chaine de valeur riz-Sénégal (PDCVR) veut arriver à cartographier et géolocaliser « l’ensemble des terres rizicoles » du pays, en vue de contribuer au programme national d’autosuffisance en riz.

L’antenne du projet de développement de la chaine de valeur riz-Sénégal à Tambacounda, en partenariat avec l’Institut national de pédologie (INP), a effectué, dans ce cadre, une visite de terrain à Méréto, Massembé et Kolibantang, « afin de cartographier et de géolocaliser l’ensemble des terres rizicoles du Sénégal », a expliqué son responsable, Serigne Mountakha Diarra.

Le partenariat avec l’Institut national de pédologie porte par ailleurs « sur le renforcement de capacités des acteurs de la chaine de valeur sur la gestion durable des terres rizicoles » et « la mise en place des parcelles expérimentales pour recueillir leur niveau de fertilité, afin d’en tirer une expérience à appliquer ailleurs », a ajouté M. Diarra.

Concernant le déroulement de l’hivernage, il a jugé satisfaisant le développement végétatif des cultures, le tallage par endroit est aussi « appréciable, en dehors du site de Kolibantang, où le développement végétatif et le tallage était un peu faible ».

« Cela s’explique soit par une pause pluviométrique, soit par un déficit, ou encore par un retard dans le démarrage des semis, mais globalement sur les sites de Méréto et de Massembé, les cultures se portent bien », a souligné le chef d’antenne du projet de développement de la chaine de valeur riz à Tambacounda.

La finalité de ce projet est de contribuer à augmenter les rendements et améliorer les techniques de culture avec l’utilisation d’engrais organique ou soit chimique, suivant une formulation ou une combinaison « appropriée » pour booster le niveau de rendement. « Enfin, a ajouté Serigne Mountakha Diarra, nous comptons arriver à la sécurité ou à l’autosuffisance alimentaire, ou réduire drastiquement le taux d’importation du riz ».

Le projet de développement de la chaine de valeur riz intervient dans le même temps dans la production de semences, en collaboration avec « AfricaRice » – le Centre du riz pour l’Afrique – et l’Institut Sénégalais de recherches agricoles (ISRA), selon son chef d’antenne à Tambacounda.

À Méréto, « 255 ménages […] s’activent dans la riziculture, grâce au PDCVR, qui a amené le partenaire » pour le volet encadrement, a déclaré Abdoulaye Sy, un des producteurs concernés.

Le producteur a reconnu l’apport technique « non négligeable du projet avec surtout l’engrais organique et l’engrais chimique qu’ils nous ont remis », ce qui permet « une croissance plus rapide des plantes de riz ».

« Nous devons combiner les deux types pour limiter l’utilisation de l’engrais chimique et protéger les terres », a-t-il-conseillé, ajoutant que l’engrais chimique, comparé à l’organique, accélère davantage la croissance des plantes.

BT/BK/OID

 

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