FRANCE-POLITIQUE-JUSTICE
Dakar, 31 mars (APS) – L’ex-présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a été condamnée, lundi, à une peine de quatre ans de prison dont deux ferme, ainsi qu’à cinq ans d’inéligibilité, a-t-on appris de plusieurs médias français.
”(…). Dans un jugement très attendu rendu ce lundi 31 mars 2025 à 12 h 30, après plus de deux heures de lecture, le tribunal correctionnel de Paris condamne Marine Le Pen à 4 ans d’emprisonnement, 100 000 euros d’amende et à une privation de ses droits civiques et civils (et donc à son inéligibilité) de 5 années”, rapporte le site du journal français Le Point.
Sa peine de prison est, cependant, aménagée sous bracelet, précise le tribunal.
Mais, Mme Le Pen, présidente du groupe parlementaire du RN, un parti de l’extrême droite française, pourrait ainsi voir sa candidature à la présidentielle de 2027 compromise. Elle a toutefois décidé de faire appel de cette condamnation.
Mme Le Pen était poursuivie dans l’affaire des assistants parlementaires européens, un procès qui a duré deux mois, soit du 30 septembre au 27 novembre 2024.
Le tribunal, selon huffingtonpost.fr, un autre site français, a justifié sa décision par le fait que ”le risque de récidive est objectivement avéré’‘, considérant que le RN avait mis en place un ”système” de ” détournement de fonds publics” qui lui a permis de ”soulager ses finances”.
Marine Le Pen a également été condamnée à une amende de 100.000 euros (plus de 65 millions de FCFA).
Le Journal du dimanche (JDD), sur la base d’un sondage IFOP publié ce week-end, écrit que Marine Le Pen arriverait largement en tête au premier tour de la prochaine présidentielle française, avec entre 34% et 37% des intentions de vote en fonction des candidats face à elle, soit ‘’dix points de plus qu’en 2022’’.
Marine Le Pen avait succédé à son père Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national (FN, devenu RN), décédé le 7 janvier dernier à 96 ans,
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