Dakar, 16 jan (APS) – Le batteur béninois Sym Sam sort, ce jeudi, un nouvel album intitulé  »Fii Laa Yaro » (là où j’ai grandi), en hommage au Sénégal, pays où il a passé un quart de siècle de son existence.

Cette production est aussi un témoignage de son appartenance au Sénégal, à sa culture, à la langue wolof et à la musique mbalakh, a-t-il indiqué, mercredi, à la presse lors d’une séance d’écoute à l’Institut français de Dakar.

A cette occasion, il a évoqué son parcours, les thèmes abordés dans cet opus, ainsi que son profond attachement au Sénégal.

Nourri par une enfance passée au quartier Castors à Dakar, bercée par les mélodies de Youssou Ndour, Omar Pène et Viviane Ndour dans une cour commune à plusieurs locataires, l’artiste Sym Sam raconte comment cette richesse musicale a influencé son univers artistique. 

 »En grandissant, j’ai capté tout cela inconsciemment. Aujourd’hui, c’est un hommage au Sénégal qui m’a tout donné », confie-t-il.

Composé de sept morceaux dont cinq en featuring avec des artistes sénégalais,  »Fii laa yaro » est chanté principalement en wolof, reflétant un enracinement culturel profond de l’artiste.

‘’Dans toutes les chansons, il est question d’amour et de relations vécues ici au Sénégal’’, explique Sym Sam, précisant que des titres comme ‘’Mane ak Yaw »,  »Yobaléma »,  »Kéne Dou Yow »,  »Dinala Weuyeul »,  »Boul Xaadi »,  »Diéguéma » et  »Fima Dieum’’ intègrent aussi des passages en français.

Sym Sam considère le morceau  »Fima Dieum » (là où je vais) comme la chanson phare de l’album, car reflétant son identité musicale.

‘’Cette chanson incarne tout ce que je veux exprimer, tant par la langue que par le style musical’’, souligne-t-il.

Il a indiqué qu’entre 2020 et 2024, il a travaillé pour rendre sa musique plus accessible, sans compromettre la qualité.

‘’Plus on acquiert de l’expérience, plus on veut montrer ce que l’on sait. Mais, j’ai choisi de simplifier pour toucher un public plus large’’, a-t-il expliqué.

Fervent partisan des collaborations musicales, Sym Sam met en avant l’importance du partage dans l’évolution artistique.

‘’Au Sénégal, les collaborations restent rares, mais elles peuvent nous propulser plus haut‘’, affirme-t-il.

Batteur et chanteur, Sym Sam puise également son inspiration dans ses voyages, notamment au Bénin, où il a été marqué par le travail d’un artiste mêlant batterie et chant.

‘’Cela m’a donné le courage de me lancer dans un projet où je joue de la batterie tout en chantant’’, confie-t-il.

L’artiste mise également sur les performances live pour porter son projet.

Avec  »Fii Laa Yaro », Sym Sam ambitionne de se produire dans des salles emblématiques comme le théâtre de verdure de l’Institut français, avant de viser de plus grandes scènes au Sénégal et ailleurs.

AN/FKS/OID

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