Dakar, 6 nov (APS) – La première quinzaine de novembre devrait être marquée par un temps stable et sans pluies sur l’ensemble du territoire sénégalais qui va toutefois enregistrer par moment des nuages “assez denses” dans la zone sud, a-t-on appris des services de la météorologie.

Cette situation persistera sur le territoire national en raison de la fin de l’hivernage, selon une présentation que les services concernés ont faite de la situation pluviométrique, mercredi, au cours d’une réunion élargie du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) placée sous la tutelle de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

Les températures minimales vont progressivement tendre à la baisse au cours de cette période, ce qui devrait engendrer “des nuits relativement froides”, surtout dans les régions de l’intérieur du pays, à savoir Tambacounda, Kédougou, Kolda, Kaffrine, Fatick, Kaolack et Matam.

Dans ces régions, “les minimas atteindront par moments 18° à 23° C au courant du mois de novembre”, précisent les prévisionnistes météo.

Ils disent avoir relevé “un début précoce par rapport à la normale de la saison culturale 2024 dans la plupart des stations et postes suivis”.

La situation hydrologique, en ce qui la concerne, “est marquée par une tendance à la baisse dans le bassin du fleuve Sénégal aux stations hydrologiques de Bakel, Matam et de Kidira sur la Falémé”.

Ils notent qu’à la station de Podor en revanche, la tendance est à la hausse, pendant que la même situation de la baisse est notée dans le bassin du fleuve Gambie, sauf à la station de Gouloumbou, où la cote d’alerte est toujours dépassée, signalent les services de la météo.

Les niveaux d’eau des fleuves Sénégal et Gambie sont en baisse par rapport aux cotes d’alerte, sauf pour les parties aval (avec Podor-Saint-Louis pour le Sénégal et Gouloumbou partie maritime pour la Gambie), apprend-on de même source.

La situation culturale affiche globalement de “belles perspectives pour les différentes spéculations, même si les dernières pluies enregistrées retardent dans beaucoup de localités les récoltes de mil”.

S’agissant du retard de la campagne agricole, il est spécifique aux régions de Louga et Saint-Louis, dû au stress hydrique noté dans ces zones et qui impacte certains semis de mil et d’arachide, notent les mêmes services.

La direction de la protection des végétaux (DPV) fait état d’une “situation calme dans la plupart des zones prospectées”, les pâturages restant abondants et constitués d’une large variété de graminées et de légumineuses en phase de fin de maturation dans les régions sud, sud-est du pays et centre.

Les pâturages restent toutefois “moyennement fournis en paille de brousse avec des disparités éco-géographiques conséquentes dans les régions de Fatick, Diourbel et Thiès, et peu fournis dans la région de Saint-Louis”.

Le commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) table pour sa part sur une amélioration de la présence sur le marché des premières récoltes d’arachide et de mil dans certaines zones.

L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs et les activités de récolte en cours. “Conséquemment, les prix des produits agricoles locaux (céréales, légumineuses) vont connaître de légères baisses”. Il soutient que dans le même temps, la présence sur le marché des premières récoltes humides du maïs, de l’arachide et du niébé va s’améliorer de plus en plus.

SBS/BK/ASG

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