SÉNÉGAL-EDUCATION-NORMALISATION
Thiès, 13 avr (APS) – L’Institut polytechnique panafricain (IPP) a bouclé, samedi, trois jours de réflexion à Thiès, pour actualiser et adapter son programme de formation, aux exigences de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ Sup), a appris l’APS de son directeur exécutif, Bara Diop.
”L’objectif de cette rencontre est d’actualiser notre programme de formation, parce que depuis la création de l’ANAQ Sup, les instituts de formation sont soumis à des standards de formation qu’il faut respecter pour habiliter l’école à donner des diplômes reconnus”, a expliqué Bara Diop.
M. Diop indique que l’IPP est en règle depuis sa création en 2008, en termes d’agrément et d’habilitation de programme.
”Avec les nouvelles réformes, les établissements sont soumis à des standards qu’ils doivent respecter dans un premier temps, pour être habilités à délivrer des diplômes, en plus des audits qui sont réalisés par l’ANAQ Sup”, a ajouté le directeur exécutif de l’IPP.
Les programmes de licence et de master en génie civil et en architecture doivent aussi faire l’objet d’une accréditation, qui a une durée de validité.
”Nous sommes dans un processus d’amélioration continue. C’est pourquoi, nous sommes en train de renouveler les accréditations”, a renseigné M. Diop, soulignant que l’établissement, qui a déjà obtenu toutes les accréditations en licence depuis l’année dernière, cherche celles des masters.
Des experts, des chercheurs, des membres de l’ordre des architectes ont pris part à cette rencontre sur la révision des curricula de formation, afin de régler l’adaptabilité des programmes aux besoins du marché de l’emploi.
Il a insisté sur l’importance d’adapter les programmes dans un contexte d’évolution rapide des technologies.
Outre la nécessité de se conformer aux normes de l’ANAQ Sup régissant les écoles et instituts privés, cette opération met à l’aise l’administration de l’école et les étudiants de l’IPP dont beaucoup d’étrangers, qui ont besoin que leur diplôme soit reconnu par leurs pays respectifs et les pays membres du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), a indiqué le président de la commission scientifique et pédagogique de l’IPP, Soussou Sambou.
Cette rencontre était une occasion d’intégrer les remarques formulées par une délégation du CAMES que l’IPP a reçue récemment dans le cadre de la validation des offres de formation de l’école.
BT/ADI/HB/AB