SÉNÉGAL-BANQUES-EVALUATION
Saly (Mbour), 21 août (APS) – ”De nombreux défis” restent encore à relever pour la satisfaction des usagers des services bancaires, a relevé, mercredi, à Saly (Ouest), le secrétaire exécutif de l’Observatoire pour la qualité du service financier (OSQF), Amadou Diagne.
“De nombreux défis persistent dans le secteur, parmi lesquels les coûts élevés des services, les difficultés liées à la mobilité bancaire des clients, le défaut de transparence financière dans la relation contractuelle, le risque de surendettement des clients, le faible niveau d’éducation financière et
l’inaccessibilité géographique aux réseaux de distribution, particulièrement en zone rurale”, a dit Amadou Diagne.
“Le nombre de points de services ouverts a augmenté de 11%, passant de 505 en 2022 à 562 en 2023, tandis que le nombre de guichets automatiques est passé de 711 à 739”, a ajouté M. Diagne, lors d’un atelier de partage du rapport 2024 sur la satisfaction des usagers des services bancaires (ESUB).
Il regrette toutefois “le faible taux de bancarisation strict qui se situe à 22,39% en 2023, contre 22,47% en 2022”.

“Les résultats de l’enquête mettent en évidence des progrès notables réalisés par les banques, mais aussi des défis persistants liés à la qualité des prestations fournies”, a dit Mamadou Ndiaye, conseiller technique au ministère des Finances et du Budget, qui représentait le ministre à la rencontre.
“Le taux global d’utilisation des services financiers (TUSF) est ressorti à 83,30 % en 2023, contre 80,12 % en 2022”, a indiqué M. Ndiaye, soulignant que “ces résultats qui témoignent de la vitalité du secteur, rappellent que la qualité des services demeure une attente forte des usagers”.
Momar Diop, président du conseil d’orientation de l’OQSF, note pour sa part que des améliorations ont été faites au niveau de l’accueil, de la mobilisation bancaire et au niveau de la monétique.

DOB/ADI/ADC

