SENEGAL-ENVIRONNEMENT
Dakar, 21 juil (APS) – Le directeur des aires marines communautaires protégées, une structure dépendante du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, a souligné, lundi, l’intérêt d’instaurer un dialogue entre le savoir endogène et le savoir scientifique pour renforcer la protection des écosystèmes de mangrove.
‘’Les savoirs endogènes sont extrêmement importants dans la gestion de ces écosystèmes là (…).’’, a déclaré le colonel Mamadou Sidibé.
Prenant part au colloque international sur les écosystèmes de mangrove, qui se tient du 21 au 23 juillet à Dakar, il a insisté sur l’importance d’un tel dialogue dans la mesure où ‘’ces écosystèmes sont menacés’’.
‘’Ces menaces concernent notamment le déboisement, mais aussi c’est surtout la construction d’infrastructures sur tout le littoral et les aires marines protégées’’, a-t-il précisé, insistant sur l’importance d’entretenir les écosystèmes de mangrove.
Il a salué les initiatives des communautés de créer des aires marines communautaires protégées pour lutter contre ces menaces.
Le directeur des aires marines communautaires protégées a rappelé le rôle protecteur et nourricier, mais aussi le rôle sanitaire et écologique des écosystèmes de mangrove.
’’Aujourd’hui, les écosystèmes de mangrove prouvent déjà qu’ils jouent un rôle extrêmement important dans la protection de îles’’, a fait savoir Mamadou Sidibé.
La Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) a obtenu, dans le cadre de cette protection, un financement d’un montant de 53 milliards de dollars, du gouvernement du Canada. Ce financement est destiné à la mise en œuvre dans le Delta du Saloum et en Casamance d’un projet d’adaptation aux changements climatiques dénommée Natur’Elles. Ce projet prend fin en 2026.
Selon son directeur général, Jean Philippe Marcoux, ‘’le projet vise également à améliorer les bénéfices de la conservation de l’endroit en renforçant des services écosystémiques, la filtration des eaux, la protection de la biodiversité et la régulation du climat grâce à la capacité de circulation solide’’.
‘’Les femmes, les jeunes, les autorités gouvernementales et locales, les services étatiques, les ONG et les chercheurs doivent pouvoir dialoguer, discuter ensemble et se répartir équitablement les bénéfices issus des efforts de préservation”, a-t-il ajouté.
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