Pout : des néphrologues visitent une usine de fabrication de consommables de dialyse
Pout : des néphrologues visitent une usine de fabrication de consommables de dialyse

SENEGAL-SANTE-INDUSTRIE

Pout, 28 juin (APS) – Le président de la Société sénégalaise et de la Société africaine de néphrologie, professeur Abdou Niang, a visité, à Pout, l’usine  ”Carrefour médical industrie”, fabricant de consommables de dialyse, en compagnie de collègues africains, a constaté l’APS.

A la tête d’une délégation composée des participants au cinquième congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, Abdou Niang a visité vendredi cette unité industrielle.

”Nous nous sommes réunis à Saly, pour le congrès de néphrologie. Nous avons ouvert ces journées scientifiques hier (jeudi), aujourd’hui (vendredi), il y a eu plusieurs conférences où nous avons parlé de l’intelligence artificielle, de l’hémodialyse, de la dialyse péritonéale et de la transplantation rénale”, a expliqué le professeur Niang.

Ce congrès qui se tient tous les deux ans, regroupe plus de 300 participants venant de 10 pays d’Afrique francophone, de la France et de la Suisse.

“La problématique de la dialyse en Afrique, c’est en particulier le problème du coût”, a-t-il dit. ”Nous savons aussi que les consommables de dialyse en Afrique sont achetés au niveau de sociétés qui fabriquent ces produits, parfois très loin de l’Europe, mais aussi de l’Asie”, a relevé le président de la Société sénégalaise de néphrologie.

Selon le professeur Niang, pour les besoins de la prise en charge des personnes souffrant de maladies rénales, les Africains reçoivent de l’eau mélangée à d’autres substances chimiques et doivent, de ce fait, supporter le coût du transport, en plus des frais de douane.

”La conséquence, dit-il, c’est un renchérissement du coût de la dialyse dans nos pays”. ”C’est pourquoi cette usine est d’une importance capitale au Sénégal, parce qu’elle va contribuer à la souveraineté pharmaceutique”, a ajouté le professeur Abdou Niang.

”Nous attendons un impact positif, en termes de réduction du coût de la dialyse dans notre pays”, a-t-il dit, avant de relever qu’au Sénégal, “environ 6 milliards de francs (CFA) sont dépensés chaque année, pour soigner une cohorte qui ne dépasse pas 1.500 malades dans le secteur public”.

Pendant ce temps, la demande est très forte dans le pays et n’est pas satisfaite, note-t-il encore, non sans indiquer que réduire les coûts de la dialyse par la fabrication de consommables localement, pourrait “impacter sur le recrutement de nouveaux patients dans notre pays”.

L’usine produit des consommables de dialyse. Une séance de dialyse nécessite de l’eau traitée par des générateurs, en plus de l’acide et du bicarbonate.

“Tous ces consommables pourront être faits ici. Il y a l’infrastructure pour mettre à la disposition du marché sénégalais ces produits qui sont indispensables à la réalisation d’une séance de dialyse”, a dit le professeur Niang.

BT/ADI/SBS/BK

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