SENEGAL-AFRIQUE-ELEVAGE-SANTE

Saly, 18 mars (APS) – Anta Diagne, la chargée de formation à la coordination régionale du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), a plaidé pour un accompagnement financier des services vétérinaires afin de mieux prendre en charge la santé animale.

“Les services vétérinaires ont besoin d’accompagnement en matière de financement parce que la formation a un coût”, a-t-elle dit.

Elle prenait part, lundi, à Saly (Ouest), à l’atelier régional pour la revue à mi-parcours de l’exécution des plans nationaux de formation des services vétérinaires des pays bénéficiaires du PRAPS-2, un programme sur le pastoralisme qui a démarré en janvier 2022 pour une durée de six ans.

La rencontre qui s’est ouverte dimanche va prendre fin mercredi à Saly où elle réunit des bénéficiaires venant des six pays couverts par le PRAPS-2 que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

“Les services vétérinaires ont besoin d’être appuyés pour la mise en œuvre complète de leurs documents stratégiques élaborés”, a ajouté Anta Diagne.

Mme Diagne a souligné que les services [vétérinaires] contribuent à la préservation de la santé publique à travers le contrôle de l’hygiène alimentaire et aussi du contrôle de tout ce qui est intra vétérinaire.

Pour la réussite de cette phase 2, la chargée de formation à la coordination régionale du PRAPS a invité tous les acteurs qui évoluent dans le secteur de l’élevage, précisément dans la santé animale, à ”apporter leur concours au renforcement du capital humain”.

Le PRAPS-2, financé à hauteur de 467 millions de Dollars US par la Banque mondiale, est coordonné par le Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans Sahel (CILSS) avec l’appui politique de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).

DOB/HK/MT/HB/OID