SENEGAL-COLLECTIVITE-AGRICULTURE
Mbane, 17 mai (APS) – L’accès au foncier, l’intégration de la dimension genre, l’absence de formation et la capitalisation des facteurs endogènes constituent, entre autres, les grandes difficultés devant aboutir à la transition agroécologique dans la commune de Mbane (nord), a estimé, vendredi, Rahim Ouédraogo, le représentant du directeur régional de la Dynamique pour la transition agroécologique au Sénégal (DyTAES).
‘’Pour la transition agroécologique, des difficultés ne manquent pas. L’accès au foncier, l’intégration de la dimension genre, l’absence de formation et la capitalisation des facteurs endogènes constituent, entre autres, les grandes difficultés des producteurs’’, a listé Rahim Ouédraogo, ingénieur-chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).
Il s’exprimait lors d’une visite d’initiatives agroécologiques au niveau du lac de Guiers et dans la commune de Mbane, dans le cadre d’une caravane de la Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal (DyTAES)
Il a précisé que cette caravane constitue une phase de co-conception avec les différents acteurs pour identifier les différentes difficultés rencontrées par les populations afin de pouvoir les accompagner davantage dans la dynamique de la transition agroécologique.
‘’Aujourd’hui, en 2025, la DyTAES continue d’inscrire son action dans une perspective à long terme, en cohérence avec les orientations du nouvel agenda nationale de transformation ‘’Sénégal 2050’’, qui met un accent particulier sur la durabilité des systèmes alimentaires et la territorialisation du développement, des aspects directement pris en compte par la DyTAES’’, a-t-il indiqué.
Pour Rahim Ouédraogo, la DyTAES vise à travers ce programme, à ‘’contribuer activement au processus d’institutionnalisation de l’agroécologie au Sénégal, garantir la souveraineté alimentaire en renforçant la résilience des exploitations familiales’’.
Elle veut aussi, selon lui, préserver les ressources naturelles en favorisant des pratiques agricoles durables et adaptées aux contextes locaux, tout en faisant la ‘’promotion d’une décentralisation effective des politiques agricoles à travers un ancrage territorial fort’’.
Lors de cette visite à Mbane, les membres de la DyTAES ont pu échanger et sensibiliser les différents acteurs sur les défis et les opportunités et sur l’ensemble des facteurs liées à la transition agroécologique.
OG/AT/ABB