Le Festival international de Khourigba rend hommage à Mansour Sora Wade
Le Festival international de Khourigba rend hommage à Mansour Sora Wade

SENEGAL-MAROC-CINEMA-DISTINCTION

Dakar, 26 juin (APS) – Le Festival international du cinéma africain de Khourigba (FICAK), au Maroc, a réservé un hommage solennel à Mansour Sora Wade à l’ouverture de sa 25e édition, une opportunité saisie par les organisateurs pour saluer la contribution du cinéaste sénégalais au septième art africain.

“Icône du 7e art africain, Mansour Sora Wade est un cinéaste engagé qui a une vision du cinéma qui a marqué plusieurs générations de réalisateurs”, ont déclaré les organisateurs dans une vidéo projetée lors de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2025 de ce festival, qui se tient du 21 au 28 juin.

“Mansour Sora Wade est un jeune cinéaste, car un artiste ne vieillit pas. Je l’ai connu à la fin des années 1980, et depuis ce temps, je l’appelle le cinéaste poète et je viens de découvrir qu’il est cinéaste poète-conteur”, a dit l’ancien délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Ardiouma Soma, en présentant le réalisateur sénégalais dans cette vidéo.

Ardiouma Soma estime que Mansoura Sora Wade, en défenseur de l’histoire de l’Afrique, mérite cet hommage. “C’est un grand défenseur des festivals en Afrique qu’il soutient”, a ajouté l’ancien délégué général du Fespaco.

Mansour Sora Wade se dit très reconnaissant pour cet hommage qui lui a été rendu, estimant qu’il s’agit d’un “honneur fait à l’ensemble du cinéma sénégalais”.

Auteur d’une filmographie comportant une trentaine d’œuvres, tous genres confondus, Mansour Wade cherche à transmettre la mémoire vivante que les ancêtres ont laissée.

Le cinéaste sénégalais a été plusieurs fois récompensé, notamment pour son premier long métrage “Le Prix du pardon”, qui a reçu en 2003 le Tanit d’or aux Journées cinématographies de Carthage en Tunisie.

“Soyez fiers, soyez vous-mêmes et racontez ce que vous ressentez. Le cinéma est un miroir et l’Afrique mérite son propre miroir”, a lancé le cinéaste sénégalais aux jeunes cinéastes qui débutent leur carrière.

Il assure continuer de rêver et de préparer d’autres films.

Dans une interview accordée à la MAP, jeudi, Mansour Sora Wade a mis l’accent sur l’importance de la politique de financement du secteur du cinéma dans le développement de cette industrie.

Il a mis en exergue les efforts du Maroc en matière de financement, qui dépassent les frontières nationales, citant à titre d’exemple les accords de coproduction avec le Sénégal, dont il a personnellement bénéficié à deux reprises.

“Cette coopération s’étend aussi à la sauvegarde du patrimoine cinématographique à travers la restauration de films ayant façonné l’histoire du cinéma africain et la mise en place des moyens favorisant leur conservation”, a-t-il fait valoir.

Le Sénégalais a fait part de son attachement particulier à la ville de Khouribga, rappelant avoir pris part au festival dès ses débuts en tant que jeune réalisateur dans les années 1990. Il y revient depuis régulièrement.

“Du griot à l’algorithme, le cinéma évolue”, est le thème de l’édition 2015 du FICAK qui entend ouvrir une réflexion de fond sur l’impact de l’Intelligence artificielle sur les métiers, les récits et les imaginaires du 7e art à l’échelle du continent.

La Mauritanie est le pays invité d’honneur de cette édition du FICAK.

FKS/BK/ASG

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