L’aquaculture, une alternative à la pêche de capture (DG ANA)
L’aquaculture, une alternative à la pêche de capture (DG ANA)

SENEGAL-AGRICULTURE

Kaolack, 20 juin (APS) – L’aquaculture apparait aujourd’hui comme une alternative à la pêche de capture qui, actuellement, fait face à une surexploitation des ressources halieutiques et à une raréfaction de certaines espèces, a affirmé le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Dr Samba Ka.

”Force est de constater que ce sous-secteur de l’aquaculture occupe, de plus en plus, une place de choix dans l’économie mondiale. L’aquaculture apparait aujourd’hui comme une alternative à la pêche de capture qui, actuellement, fait face à une surexploitation des ressources halieutiques et à une raréfaction de certaines espèces’’, a-t-il notamment dit.

Il s’exprimait au cours d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture dans la région de Kaolack (centre). Le démarrage des travaux a été présidé par Mamadou Habib Kamara, adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement.

”Au Sénégal, le secteur de la pêche a toujours joué un rôle socioéconomique important, et sa contribution au produit intérieur brut est chiffrée autour de 3,2%, avec la création de milliers d’emplois. La pêche contribue aussi fortement à l’équilibre de la balance des paiements et à la satisfaction des besoins en protéines animales des populations’’, a souligné Dr Kâ.

Toutefois, poursuit-il, le ‘’rôle phare’’ que ce ‘’secteur stratégique’’ joue dans l’économie sénégalaise est de plus en plus menacé par une pression élevée de la pêche de la capture et par des pratiques illégales s’inscrivant dans le cadre de la pêche illicite, non réglementée et non déclarée (pêche INN).

L’adoption du code de l’aquaculture par l’Etat du Sénégal répond à une double nécessité : d’une part, d’encadrer juridiquement un secteur en pleine croissance, afin de le rendre plus attractif et mieux gouverné, et d’autre part, de favoriser l’investissement durable dans un domaine stratégique pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois et la résilience économique des territoires, a assuré, pour sa part, l’adjoint au gouverneur de Kaolack.

”Notre région, Kaolack, avec son important potentiel hydrologique, sa proximité avec les bassins de production et sa main-d’œuvre dynamique, est particulièrement bien placée pour jouer un rôle de premier plan dans le développement d’une aquaculture compétitive, durable et inclusive’’, a indiqué Mamadou Habib Kamara.

Cependant, poursuit-il, pour que ce potentiel soit pleinement exploité, la compréhension et l’appropriation du nouveau cadre légal et réglementaire par tous les acteurs, publics, privés et communautaires, s’imposent comme une priorité.

”Je reste convaincu qu’au sortir de cette rencontre, les participants seront mieux outillés pour jouer leur rôle dans la mise en œuvre effective du code de l’aquaculture, qu’il s’agisse de la planification, de l’octroi des autorisations, du suivi environnemental, ou encore des normes hygiéniques et des bonnes pratiques”, a-t-il conclu.

ADE/HK/OID

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