Docteur Tidjane Gadjaga : “Le niveau de complétude des données est passé de 30% à 80%”
Docteur Tidjane Gadjaga : “Le niveau de complétude des données est passé de 30% à 80%”

SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES

De l’envoyée spéciale de l’APS, Ndèye Suzanne Sy

Nairobi (Kenya), 17 juin (APS) – Le niveau de complétude des données de santé au Sénégal est passé de 30 % à 80 % à la faveur de la levée de la rétention des données sanitaires, a indiqué, mardi, le docteur Tidjane Gadjaga, chef de la division du système d’information sanitaire et sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

“Actuellement, depuis janvier 2025, suite à la levée de la rétention des données sanitaires par les partenaires sociaux, on peut dire que l’ensemble des districts ont commencé à saisir les données” sur la plateforme dédiée, a-t-il dit.

“Il reste actuellement peut-être certains districts qui sont toujours à la traîne, mais quand même le niveau de complétude a quitté à moins de 30% avec la rétention pour aller jusqu’à 80%”, a déclaré le spécialiste en santé publique.

Il prenait part à la réunion annuelle de l’initiative “Countdown 2025”, qui se tient à Nairobi, au Kenya, sur le thème “Produire des statistiques sanitaires fiables aux niveaux national et infranational”.

Selon Tidjane Gadjaga, bien que “quelques districts”  “traînent encore […], la situation est satisfaisante pour le moment”.

Il a plaidé pour davantage d’autonomie pour sa division, qui “s’occupe de tout ce qui est données et statistiques sanitaires” et se trouve “ancrée dans une direction qu’on appelle la Direction de la planification, de la recherche et des statistiques”.

La division du système d’information sanitaire et sociale “est beaucoup plus transversale” que cela, et “travaille avec toutes les directions et entités du ministère et même en dehors du ministère”.

Il estime que cette division “pourrait avoir beaucoup plus d’autonomie si son ancrage était beaucoup plus élevé […]”.

Il a rappelé que “l’analyse et l’utilisation des données sont le meilleur indicateur pour une autorité sanitaire”, au moment de prendre une décision.

Il pense que “ce sont les données qui pourront [lui] permettre […] de bien gérer les ressources, de les investir là où il va falloir investir et d’être beaucoup plus efficient”.

Il considère que “le défi, ce n’est pas uniquement la collecte et le rapportage, mais plutôt comment amener les agents à pouvoir analyser eux-mêmes les données et les utiliser pour une prise de décision”.

NSS/ASG/HK/BK

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