SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES
-Richard-Toll, 26 juin (APS) – L’Etat mise sur de nouvelles stratégies, dont l’accès à des fourrages de qualité, pour atteindre l’autosuffisance en lait et pallier ”le coût excessif” des importations, de l’ordre de 126 milliards de francs CFA par an, a déclaré le directeur des industries animales, docteur Fafa Sow.
“Les importations pèsent très lourd sur le budget de l’Etat. Un montant de 126 milliard de francs CFA est décaissé chaque année pour permettre au Sénégalais d’avoir du lait et parfois qui est de mauvaise qualité”, a-t-il déploré.
Il intervenait lors de la cérémonie officielle commémorant la Journée mondiale du lait, vendredi à Richard-Toll, sur le thème “Quelle stratégie pour la contribution de la filière laitière dans l’Agenda 2050″.
Selon le directeur des industries animales, cette situation a poussé les nouvelles autorités à réfléchir sur de nouvelles stratégies pour ”pallier ce coût excessif” des importations de lait.
”Sur le plan institutionnel, a-t-il souligné, on peut dire qu’un pas a été franchi avec la mise en place du Secrétariat en charge des coopératives, la Direction des industries et l’interprofession de la filière lait qui regroupe tous les secteurs concernés”
Le vétérinaire relève par ailleurs que l’Etat du Sénégal mise sur l’accès aux fourrages de qualité, l’assurance des inventaires des unités et des industries laitières fonctionnelles.
Dans cette optique, des projets et programmes ont été mis en place pour participer à l’autosuffisance en lait, a indiqué docteur Fafa Sow, ajoutant que les stratégies arrêtées vont permettre d’assurer la production de lait pendant toute une année, de faire l’état des lieux et d’avoir des données proches de la réalité.
“Elles vont nous permettre d’avoir le nombre exact de litres de lait produit au Sénégal par an, grâce aux projets et programmes qui financent toutes les formalisations et la compétitivité des différentes formations liées à la filière”, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que l’autosuffisance en lait constitue l’une des priorités pour les nouvelles autorités sénégalaises.
”C’est pourquoi le secteur de l’élevage occupe une place extrêmement importante dans l’agenda 2050”, soutient-il.
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