Dakar hôte de la 3ème édition de la Conférence-festival internationale Afrique-Asie
Dakar hôte de la 3ème édition de la Conférence-festival internationale Afrique-Asie

SENEGAL-ASIE-CULTURE

Dakar, 12 juin (APS) – La 3ème édition de la Conférence-festival internationale Afrique-Asie s’est ouverte mercredi, à Dakar, avec l’objectif de stimuler l’art, la culture et la recherche du savoir entre les deux continents.

Plus de 600 participants venant de plus de 50 pays sont attendus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour cet évènement qui se déroule du 11 au 14 juin 2025.

“Un nouvel axe de connaissances” est le thème de cette Conférence-festival organisée en partenariat avec l’Institut international d’études asiatiques (IIAS, Leiden, Pays-Bas).

Elle vise à “stimuler la recherche sur les riches ressources offertes par la ville de Dakar et ses environs afin de créer une conférence-festival expérientielle (ConFest), qui célèbre la diversité dans la collaboration au sein et au-delà du monde universitaire, s’étendant à la société civile et aux arts”.

“C’est le 70e anniversaire de la conférence de Bandung [Indonésie] qui, au départ, s’appelait conférence afro-asiatique. C’est une rencontre ouverte qui couvre tous les champs de savoir et d’expérience entre l’Afrique et l’Asie”, explique le  directeur de l’Institut international des études asiatiques au Pays-Bas, Philippe Peycam.

Selon lui, une douzaine de thèmes, “tous interdisciplinaires”, en rapport avec le bien-être, le bien-vivre, le bien-mourir, la santé, entre autres, seront développés à travers des expositions, des projections et des tables rondes.

Il souligne que le choix de Dakar pour abriter l’évènement, après le Ghana en 2015, n’est pas fortuit. “C’est la capitale intellectuelle, culturelle de l’Afrique francophone et les universités ont un rôle primordial (…) dans les questions de savoir avec la société”, a-t-il fait valoir.

Yankoba Seydi, le directeur de la recherche et de l’innovation de l’UCAD, explique que le format conférences-festival est une façon d’ “intégrer la dimension culturelle et artistique et ne pas s’enfermer dans un monde purement académique, où on ne parlera que de recherche, d’enseignement, d’académie”.

“La dimension festival, c’est aussi pour inclure le monde des artistes, le monde de la société civile, qui ont aussi leur façon de produire du savoir et qui doivent être aussi représentés dans ce dialogue africain-asiatique”, a-t-il dit.

L’objectif, selon Yankhoba Seydi, ”c’est de pouvoir dépasser nos frontières en créant des liens qui vont dépasser le temps et reconnecter les peuples qui pensent avoir la même histoire”.

‘Tout le monde sait que l’Afrique est le berceau de la civilisation, et aujourd’hui, si quelque part une certaine géographie nous sépare de l’Asie, la culture doit nous remettre ensemble, l’art doit nous remettre ensemble et tout cela sur un socle académique”, affirme-t-il.

“Il est question d’aller au-delà des aspects purement académiques. Et c’est là l’intérêt de toute la dimension culturelle et artistique de l’événement”, a-t-il insisté.

AFD/HB/ASG

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