Colloque du CHEDS sur la paix : le général Jean Diémé évoque la démarche et le contexte
Colloque du CHEDS sur la paix : le général Jean Diémé évoque la démarche et le contexte

SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE

Dakar, 13 nov (APS) – La réflexion sur la quête de paix en Afrique de l’Ouest représente “une démarche d’ouverture” qui tient compte du contexte régional et international marqué par des déséquilibres et des menaces pour la stabilité et la sécurité, a indiqué, jeudi, le directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le général de brigade Jean Diémé.

Il intervenait à l’ouverture de la troisième édition du colloque international du CHEDS portant sur le thème ”Gagner la paix en Afrique de l’Ouest pour une gouvernance souveraine des ressources et des frontières”.

Ce colloque, a-t-il expliqué, “s’inscrit dans une démarche d’ouverture et d’échange réciproque dans un contexte de plus en plus marqué par des déséquilibres qui menacent dangereusement la paix, la stabilité et la sécurité, fondement essentiel pour le développement, le bien-être des populations et la prospérité d’un monde plus juste”.

Cet évènement de quarante-huit heures, qui réunit cinq cents participants en ligne et deux cents en présentiel issus d’une dizaine de pays en Afrique et dans le monde, se propose d’analyser les conditions et les modalités d’une gouvernance souveraine des ressources et des frontières comme levier stratégique pour instaurer la paix durable en Afrique de l’Ouest.

S’exprimant en présence du ministre sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, le DG CHEDS a souligné le côté innovant des thématiques proposées comme l’hydrodiplomatie, la sécurité des espaces urbains, l’intelligence artificielle ou encore les questions liées à la démographie et à la jeunesse en Afrique de l’Ouest.

Il a également mis en avant l’importance de la paix, qui selon lui, “est un instrument de renforcement de la coopération sous-régionale et d’amélioration de la gouvernance de nos pays respectifs”.

Pour le général Diémé, c’est dans l’absence de paix et ses corollaires, le manque d’opportunités et de perspectives pour les jeunes, que naissent des frustrations chez ces derniers pouvant aboutir à des choix risqués.

Dès lors, “il urge d’apporter des solutions pour l’épanouissement de ces jeunes qui représentent un réservoir de compétences et de main-d’œuvre pour la sous-région”, a préconisé le DG du CHEDS.

KM/BK