La directrice de l’ANACIM suggère une collaboration entre les systèmes d’alerte précoce et les centres de recherche
La directrice de l’ANACIM suggère une collaboration entre les systèmes d’alerte précoce et les centres de recherche

SENEGAL-CLIMAT

Dakar, 30 juin (APS) – La directrice de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a suggéré, ce lundi, une collaboration entre les centres de recherche et les systèmes d’alerte précoce afin de réduire les conséquences du réchauffement climatique.

‘’Les services climatiques comme l’ANACIM doivent collaborer avec les centres de recherche pour une adaptation des services aux besoins nationaux. Les alertes précoces doivent être suivis d’actions précoces afin de limiter les conséquences du réchauffement climatique’’, a déclaré le docteur Aida Diongue Niang.

Elle prenait part à la célébration de la journée de la renaissance scientifique de l’Afrique organisée par l’Agence nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) sur le thème ‘’phénomènes climatiques extrêmes au Sénégal et en Afrique : conséquences et prévention’’.

Dans son intervention en ligne, Mme Niang a indiqué que des solutions efficaces à contextualiser existent.

‘’Elles reposent sur l’agriculture et les systèmes alimentaires ; les infrastructures et les établissements humains ; les moyens de transport ; les industries et la gestion des déchets ; les systèmes énergétiques et les services climatiques avec leurs systèmes d’alertes précoces’’, a énuméré la spécialiste.

Sur ce dernier point, la directrice de l’ANACIM a estimé que ‘’les services climatiques sont adaptés aux besoins mais nécessitent une conception participative avec les différents acteurs du secteur primaire, de la santé ainsi que les services d’alerte précoces dans le cadre d’un système d’alertes précoces’’.

Elle a prévenu toutefois que ‘’certains changements sont inévitables mais peuvent être ralentis’’.

Pour ce faire, Aida Diongue Niang a recommandé de s’attaquer aux causes du réchauffement climatique notamment les gaz à effet de serre et limiter les conséquences.

D’après elle, le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle dépend des choix actuels.

‘’Nous sommes actuellement à 1.5, à ce rythme de réchauffement, nous atteindrons 5 degrés en 2050 d’où l’intérêt d’agir maintenant pour ne pas arriver à 3 degrés. Parce qu’un million de personnes sont exposées’’, a-t-elle alerté.

Il faut tenir compte de l’écosystème de l’écoulement de l’eau mais également des solutions provenant des moyens de transport, a-t-elle rappelé, soulignant que le Train express régional (TER) et le Bus rapide transfert (BRT) étaient des moyens de transport ‘’efficaces’’ qui permettent de lutter contre le changement climatique en contribuant à éviter des émissions additionnelles.

Pour sa part, le président de l’ANSTS est revenu sur le choix du thème.

Il s’agit d’un thème ”d’actualité dont nous vivons les conséquences au quotidien tellement que les manifestations et les impacts sont visibles et effectifs”, a-t-il dit.

”Que ce soit les inondations, on rentre dans une période sensible depuis l’hivernage. Les sécheresses qu’on connaît en alternance. Les vents de sable qu’on connaît de façon récurrente et les températures extrêmes que nous vivons la plupart de l’année”, a-t-il relevé.

NSS/OID/ASB/

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