A la Une, la déclaration du chef de l’Etat sur ses rapports avec son Premier ministre
A la Une, la déclaration du chef de l’Etat sur ses rapports avec son Premier ministre

SENEGAL-PRESSE-REVUE

Dakar, 15 juil (APS) – ”Pas de conflit entre le Premier et moi’’, ‘’Diomaye Referme la faille’’, ‘’Diomaye Faye calme le jeu’’, ‘’Diomaye réaffirme son amitié à son PM, mais reste droit dans ses bottes … de Président’’ : les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) sont largement revenus sur la déclaration du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sur ses rapports avec son Premier ministre Ousmane Sonko.

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a déclaré, lundi, qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Le chef de l’Etat en a donné l’assurance lors de la remise des conclusions du dialogue national.

”J’ai entendu dire qu’il (le Président de la République) y a des divergences avec le Premier ministre. Non, comme il l’avait dit lui-même, le Premier ministre est un ami. Je n’ai aucun conflit avec lui. Notre devoir, c’est de regarder dans la même direction, là où les Sénégalais nous attendent”, a-t-il dit en marge de la remise du Rapport général du dialogue national sur le système politique sénégalais au chef de l’Etat, au palais de la République.

”Pas de conflit entre le Premier et moi”, met en Une Le Soleil, citant le chef de l’Etat. ”Réagissant à la dernière sortie de son Premier ministre, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a soutenu clairement qu’il n’y a aucun conflit entre lui et Ousmane Sonko’’, indique la publication.

”Il n’y a aucun conflit entre Sonko et moi”, dit L’As, soulignant que ‘’le chef de l’Etat a déclaré hier qu’il n’y a aucun conflit entre lui et le Premier ministre’’. ”C’est la réaction du chef de l’Etat sur sa supposée brouille entre lui et son Premier ministre depuis la sortie musclée de ce dernier en son encontre”, ajoute la publication.

Selon Sud Quotidien, ”le président de la République a affirmé, en marge de la remise officielle du rapport général du Dialogue national, qu’aucune divergence ne l’oppose à son Premier ministre Ousmane Sonko”.

‘’Le chef de l’Etat a tenu à clarifier les relations au sommet de l’exécutif, appelant à la mobilisation autour des urgences nationales. Il a exhorté les acteurs à se concentrer sur les priorités majeures estimant que la situation financière délicate héritée du passé impose de recentrer l’action publique sur l’essentiel’’, ajoute Sud Quotidien.

Bassirou Diomaye ”referme la faille’’, selon Le Quotidien tandis que pour EnQuête ‘’Diomaye Faye calme le jeu’’.

”Diomaye Faye dans ses habits de président de la République’’, dit de son côté Les Echos. Le journal précise que ‘’le président de la République a rappelé que le seul combat qui mérite actuellement d’être engagé c’est de trouver des solutions aux problèmes des Sénégalais”. ”Diomaye Faye a aussi profité de l’occasion pour plaider pour une indépendance de la justice’’, ajoute-t-il.

”Diomaye réaffirme son amitié à son PM, mais reste droit dans ses bottes … de Président”, note Vox Populi.

La même publication met en exergue la réunion gouvernementale consacrée au pilotage stratégique de l’Agenda national de transformation du Sénégal à l’horizon 2050. La réunion a été présidée, lundi, par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Le Premier ministre a souligné, à cette occasion, la nécessité d’aller vers ‘’un cap clair, un changement de rythme et de méthode pour une exécution plus rapide, une meilleure coordination et un suivi rigoureux des priorités nationales’’, rapporte le journal, ajoutant qu’il a aussi ‘’invité les ministres à finir avec les blocages administratifs (…)’’.

‘’Sonko décrète la tolérance zéro face aux lenteurs et blocages administratifs’’, indique L’Info.

‘’Réuni avec son gouvernement presque au complet hier, il a annoncé la fin des lenteurs dans l’exécution des politiques publiques. A travers une feuille de route claire suivie et évaluée, il décrète l’ère de l’efficacité et exige des résultats mesurables d’ici fin juillet. Les ministres sont désormais sous pression”, écrit la publication.

AB/OID/HB