Campagne de saison froide : à Matam, la préfète ”très satisfaite” de l’état des cultures

SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE

Ndouloumadji, 18 mars (APS) – La préfète de Matam, Tening Faye, s’est dit très satisfaite de l’état des cultures dans les périmètres agricoles de Diowguel, Kobilo et Ndouloumadji, dont les propriétaires ont reçu des appuis suite aux dernières inondations survenues dans la région de Matam durant l’hivernage passé .

“Suite à la visite que nous venons d’effectuer dans quatre périmètres agricoles du département de Matam, nous en sortons très satisfaits, car nous avons vu que les cultures se comportent très bien. Ce qui a suscité de l’espoir chez les agriculteurs qui ont utilisé des semences certifiés”, a-t-elle dit.

La cheffe de l’exécutif départemental s’exprimait au terme de la dernière étape d’une visite de terrain effectuée dans des champs et périmètres maraîchers situés dans les communes de Oréfondé, Dabia et Ndouloumadji.

Elle a signalé que les semences offerts par l’Etat aux producteurs impactés par le débordement du fleuve Sénégal ont pu “produire des cultures résilientes au changement climatique”.

Selon elle, la région de Matam a un fort potentiel agricole, ce qui fait que l’Etat du Sénégal veut que les acteurs agricoles ”produisent ce que nous consommons”.

“Cela permettra d’avoir une autosuffisance alimentaire à long terme. Nous avons noté des témoignages de producteurs qui ont soutenu qu’ils vivent de ce qu’ils produisent et parviennent à revendre des produits sur le marché. Ce qui montre que l’agriculture peut participer au développement économique de notre pays”, a déclaré Tening Faye.

Le Délégué régional de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Mame Mbaye Diagne, a de son côté signalé que les emblavures ont connu une hausse cette année.

“Pour la campagne de saison froide 2024-2025, on est aux alentours de 1200 hectares, un niveau que la région n’avait plus atteint depuis 2012. Il y a eu un impact positif de la mise en disposition gracieuse des semences au niveau des emblavures”, s’est-il félicité.

Il a aussi soutenu que pour le maïs, il est attendu une production de trois tonnes à l’hectare, pour un total compris entre 3500 et 4000 tonnes. Une production qui va contribuer, selon lui, à la sécurité alimentaire des exploitants agricoles, ajoutant que le maïs constitue la troisième céréale la plus consommée après le riz dans la région de Matam.

AT/OID/AB

Stay Updated!

Subscribe to get the latest blog posts, news, and updates delivered straight to your inbox.

By pressing the Sign up button, you confirm that you have read and are agreeing to our Privacy Policy and Terms of Use