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Dakar, 6 mars (APS) – Les femmes, dont les capacités à “se mouvoir dans tous les milieux” fait “des merveilles”, doivent bénéficier de plus de responsabilités dans le sport et les autres secteurs, a plaidé la présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime (FSE), Cécile Faye.
“Donnez aux femmes des responsabilités, elles vont faire des merveilles. La femme sait se mouvoir dans tous les milieux”, a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.
Cécile Faye, inspectrice des Sports à la retraite et membre du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), a été élue présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime le 20 décembre 2024.
Elle assure actuellement les fonctions de directrice de la planification et de l’organisation au sein du comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026.
Pour Cécile Faye, “les femmes sont multitâches et ont la capacité de gérer plusieurs choses en même temps”. “Si on [leur] donne plus de responsabilité […], je sais que le monde sera meilleur”, dit-elle.
La dirigeante sportive estime que les femmes doivent avoir leur place dans le milieu sportif et ailleurs.
Evoquant son cas personnel, l’inspectrice des Sports a indiqué qu’elle cherche toujours à atteindre ses objectifs dans tout ce qu’elle fait.
“C’est vrai que dans le milieu du sport, ce n’est pas très facile pour une femme de se mouvoir, à plus forte raison d’être à la tête d’une direction, d’une fédération. Mais mon passé et mon expérience m’aident à gérer tout cela”, a fait savoir ‘’une des rares femmes à la tête d’une instance nationale sportive.
“Il y a des frustrations dans tous les métiers, que ça soit dans le milieu du sport ou ailleurs. L’objectif, quand je [me suis engagée], c’est que quels que soit les obstacles, je regarde devant. Mon objectif est là-bas, je fais fi de tout ce qui peut m’empêcher d’y arriver”, a souligné Cécile Faye.
“Rarement, j’ai senti l’hostilité des hommes, mais il y a toujours des exceptions”, a ajouté la présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime, faisant part de sa conviction selon laquelle dans un milieu constitué en majorité d’hommes, “certains ne laisseront jamais une femme à la tête d’une structure sportive”.
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