SENEGAL-PRESSE-REVUE


La ‘’reddition des comptes’’ et d’autres sujets en exergue

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Dakar, 4 mars (APS) – Des sujets variés alimentent la livraison des quotidiens de ce mardi : la question de la ‘’reddition des comptes’’, les licenciements dans l’Administration publique et bien d’autres sujets se rapportant aux nouvelles orientations du pays.

L’Observateur affirme que plusieurs ministres du gouvernement de l’ex-président de la République, Macky Sall, ‘’risquent de se retrouver pris dans l’engrenage d’une justice implacable, sans aucune échappatoire’’.

‘’Prête à être mise en branle avec ses premiers dossiers de mise en accusation, la Haute Cour de justice […] va se resserrer autour de ses cibles, sans précipitation mais avec une stratégie de reddition des comptes bien élaborée’’, observe-t-il.

Dans cette perspective, ajoute L’Observateur en citant des sources judiciaires, ‘’plusieurs anciens ministres de Macky Sall risquent de se retrouver confrontés à un double mandat de dépôt, pris dans l’engrenage d’une justice qui ne laisse aucune échappatoire’’.

‘’L’étau se resserre sur Macky Sall’’, lit-on sur la une du quotidien Source A, qui revient sur l’adoption, lundi, par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale, d’un projet de loi relatif à l’assistance aux personnes détenues et au transfèrement des personnes condamnées, entre le Sénégal et le Maroc.

— Le nouveau pouvoir à l’épreuve de la realpolitik —

‘’Si ce projet de loi vise à resserrer l’étau autour de Macky Sall et de sa famille, repliés au [Maroc], l’actuel régime est en train de réussir son pari, petit à petit’’, note Source A.

Le quotidien L’As, dont le propos s’inscrit dans un cadre général, fait état de la ‘’prééminence des idéaux de Pastef (le parti au pouvoir) dans la ligne communicationnelle du gouvernement’’. Moustapha Sarré, le porte-parole du gouvernement, ‘’a réussi à se forger une image’’ négative, sous-entend le journal.

‘’Chaque fois qu’il est envoyé au charbon’’ pour clore les polémiques, note L’As, il ‘’semble plus en rajouter que de les éteindre’’. ‘’Sur la motion de censure comme sur la sortie de Macky Sall relative au rapport de la Cour des comptes, il semble porter le message d’un camp face à un autre.’’

Il en résulte que Moustapha Sarré ‘’brouille la parole’’ du gouvernement, selon L’As.

WalfQuotidien estime que le parti au pouvoir a été ‘’ralenti par la realpolitik’’ en matière de respect des promesses de campagne. ‘’Pastef semble être rattrapé par ses promesses de campagne’’, insiste le même journal.

‘’Beaucoup d’engagements pris à la présidentielle de 2024 et aux législatives anticipées de la même année sont toujours à l’état de promesses’’, constate-t-il.

Plusieurs quotidiens, dont Les Échos, s’intéressent aux licenciements ‘’en cascade dans les établissements publics et parapublics’’. Le même journal signale qu’un collectif des travailleurs licenciés a été créé. Ses responsables affirment avoir dénombré ‘’3 000 licenciés’’, rapporte le quotidien Les Échos.

— Une persistance du vol de bétail en dépit de sa criminalisation —

Le même nombre est avancé par le quotidien Tribune, lequel déplore qu’‘’aucune mesure d’accompagnement n’a été prise’’ en faveur de ces travailleurs licenciés.

Tribune note que le ministre du Travail est ‘’plongé dans un silence inquiétant’’.

EnQuête évoque ‘’la crainte du grand remplacement’’, qui se traduirait par l’intégration de militants du pouvoir en remplacement des travailleurs licenciés. ‘’Des milliers d’agents remerciés, des militants du parti au pouvoir intégrés’’, écrit le même journal.

Selon Le Quotidien, les travailleurs en question ‘’rejettent le motif économique invoqué pour tenter de justifier les licenciements, alors que des recrutements sont faits au profit des militants du parti au pouvoir’’.

Sud Quotidien, un peu loin de ce sujet, parle de la persistance du vol de bétail. Ce phénomène gagne du terrain, malgré la criminalisation et les ‘’fermes engagements’’ du président de la République sur cette question. Le vol de bétail ‘’continue non seulement de saper les fondements de l’élevage au Sénégal, mais d’appauvrir aussi les populations, celles vivant dans les zones rurales ou périurbaines’’ notamment.

Le Soleil ouvre son édition sur certaines régions du Sénégal que le journal considère comme des ‘’zones de la fièvre paludique’’, à savoir Kolda (sud), Kédougou (sud-est), Tambacounda (est), Diourbel et Kaolack (centre). ‘’Ces régions concentrent 91 % des cas de paludisme concernant les enfants de moins de 5 ans’’, signale-t-il.

BK/ESF

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