SENEGAL-COLLECTIVITES-FISCALITE
Pire, 27 fév (APS ) – Des représentants de l’État, notamment le sous-préfet de Pambal, Abdoulaye Sow, et le receveur municipal Elhadji Madiop Ndour, ont conseillé au maire de Pire de faire des efforts dans le recouvrement des impôts.
Le sous-préfet a conseillé au maire de la commune de Pire Mamadou Ndoye Bane de développer l’esprit citoyen afin que le paiement des impôts dans sa circonscription devienne un “acte banal”, pour approvisionner correctement la municipalité en ressources financières.
“C’est l’impôt qui fait vivre l’Etat et les collectivités territoriales du Sénégal. Nous, les fonctionnaires sommes payés à la fin du mois par l’argent des impôts collectés. Si dans la commune vous n’avez pas plus de deux collecteurs d’impôts, cela veut dire que vous serez toujours loin de la sincérité budgétaire”, a dit le sous-préfet de l’arrondissement de Pambal.
La commune de Pire avait voté en 2024, un budget de 700 millions de FCFA dont moins du tiers a été recouvré.
Cette année, le conseil municipal a voté le budget 2025 de la commune de Pire, arrêté à 488.641.806 F CFA dont 249.620.903 FCFA prévus pour le fonctionnement et 239.020 903 FCFA pour les investissements.
Trente-sept conseillers municipaux ont voté pour dont deux par procuration.
Selon Mamadou Ndoye Bane, la santé, l’éducation et le sport, à travers notamment l’érection d’une tribune au stade municipal de Pire, sont les principales priorités de l’exercice 2025.
Evoquant la faiblesse des recouvrements lors de l’exercice 2024, le receveur municipal Elhadji Madiop Ndour, a suggéré au maire une formation et un accompagnement des agents chargés de la collecte des impôts, afin d’assurer l’exécution d’un bon recouvrement.
M. Ndour, par ailleurs percepteur de Tivaouane, lui a également recommandé d’intensifier les actions de recouvrement lors des grandes fêtes musulmanes comme la Korité et la Tabaski, ainsi que lors des Gamou.
Le sous-préfet Abdoulaye Sow a recommandé également au maire Mamadou Ndoye Bane et à son équipe de se doter d’un plan communal de développement afin de disposer d’un tableau de bord permettant de “mieux prendre en charge” les préoccupations des citoyens.
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