Diamniadio, 1er oct (APS) – Le coordonnateur du Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS), Cheikh Bèye, a souligné l’importance, pour l’enfant, de commencer les enseignements-apprentissages dans sa langue maternelle.

“Le fait qu’un enfant apprenne dans une langue qu’il maîtrise favorise ses performances et lui permet d’avoir des meilleurs résultats dans la L2 [le français] qui est la langue officielle. Donc, commencer par une langue comprise et parlée est un indicateur extrêmement important pour améliorer la qualité de l’éducation”, a-t-il notamment souligné.

Le coordonnateur du MOHEBS intervenait en marge de l’ouverture de l’atelier de partage des résultats de recherche sur la transition vers la langue d’enseignement dans les systèmes éducatifs (LITES).

Des spécialistes en éducation, des partenaires techniques et financiers, ainsi que divers acteurs du système éducatif sénégalais ont pris part à cette rencontre. Celle-ci s’est tenue dans les locaux du ministère de l’Education nationale, à Diamniadio.

Selon Cheikh Bèye, il s’agissait, à travers cet atelier, de voir les stratégies à mettre en œuvre pour que l’enseignant bilingue, français et langues nationales, soit une réalité.

Les participants se sont aussi attelés à voir si les résultats de recherche sont “en parfaite corrélation” avec les orientations contenues dans le MOHEBS.

“Le Sénégal, avec le français comme langue de scolarisation, a enclenché une réforme de son système d’éducation visant à systématiser l’utilisation des langues nationales comme objet et médium d’enseignement-apprentissage”, indique un document remis à la presse.

SG/SKS/ADL/ASG/BK

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