Kaolack, 11 mai (APS) – Le projet ‘’Soutenir la coopération transfrontalière pour une résilience communautaire et une cohésion sociale accrues en Gambie et au Sénégal’’, actuellement en cours d’exécution, va permettre de “faire reculer, au sud du Sénégal, les effets de la criminalité transfrontalière centrée autour de la déforestation sauvage et la culture du chanvre indien”, a estimé le vice-amiral Oumar Wade, chef d’état-major particulier du président de la République du Sénégal.

‘’Suite aux opérations de sécurisation menées, il y a quelques mois par l’Etat du Sénégal, au nord du département de Bignona, la mise en œuvre du projet dans cette partie participera, nous l’espérons, à faire reculer, au sein des communautés locales, les effets de la criminalité transfrontalière centrée autour de la déforestation sauvage et la culture du chanvre indien au détriment de l’agriculture et de l’élevage’’, a-t-il notamment dit.

L’officier supérieur des Armées sénégalaises s’exprimait mercredi, à Kaolack (centre), à l’ouverture du deuxième comité de pilotage transfrontalier, mis en œuvre sous l’égide du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations unies et des agences de mise en œuvre : l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

‘’Il me plait de souligner que ce projet vient consolider des actions déjà entreprises au niveau de notre frontière commune dont l’une des plus marquantes demeure l’implantation des cases culturelles de citoyenneté et de bon voisinage, à l’instar de celle de Karang que nous avons eu l’occasion de visiter hier [mardi]’’, a-t-il indiqué.

Le vice-amiral Oumar Wade a magnifié ”l’excellente qualité’’ dans l’élaboration de ce projet et la ‘’démarche inclusive’’ adoptée par ses acteurs principaux, que sont l’OIM et la FAO, réitérant sa ‘’profonde gratitude à ces deux précieux partenaires pour leur franche et fructueuse collaboration”.

‘’J’invite, par ailleurs, les membres du comité de pilotage à ne ménager aucun effort dans la supervision du projet, en vue de l’atteinte des objectifs au bénéfice des communautés de part et d’autre de notre frontière commune’’, a-t-il lancé.

Selon M. Wade, cette rencontre de Kaolack doit être le prélude d’une série d’activités visant la réalisation des résultats 2 et 3 et la prise en compte de nouveaux paramètres pour garantir des axes de coopération pérenne entre la Gambie et le Sénégal. Une coopération qui pourra servir d’exemple achevé de gestion intégrée transfrontalière en Afrique.

Salimata E. Touray, secrétaire générale et cheffe de la fonction publique de la République de Gambie, estime que la mise en œuvre de certaines composantes de ce projet, qui pourrait rassembler les communautés transfrontalières, facilitera la circulation des personnes, des biens et des services et contribuera à revitaliser les activités économiques et prévenir les conflits.

‘’La mise en œuvre réussie de ce projet améliorera la collaboration des deux gouvernements pour aborder les questions de développement et consolider cette relation qui date de très longtemps entre le Sénégal et la Gambie’’, a-t-elle assuré.

ADE/MD/ASG

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