Touba Dialaw (Rufisque), 3 mai (APS) – Les communautés n’ont pas encore suffisamment pris ‘’conscience’’ de l’impact du réchauffement climatique, a déclaré mercredi, à Touba Dialaw, une militante ivoirienne des droits des femmes, Nathalie Kouakou Yao N’Guessan.

‘’Nous n’avons pas suffisamment pris conscience de l’impact du réchauffement climatique.(…)’’, a-t-elle dit. Elle intervenait en marge de l’ouverture de la 3ème édition du Forum sous régional sur l’écoféminisme qui regroupe des femmes leaders, des spécialistes et expertes dans plusieurs domaines d’activités venues de nombreux pays d’’Afrique de l’Ouest.

Prévue sur trois jours, l’édition 2023 organisée par le Bureau régional Afrique de l’Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg porte sur le thème : ‘’l’Ecoféminisme : un outil de protestation des femmes contre le système économique capitaliste et les défis écologiques’’.

‘’Nous avons besoin d’informations et de formation sur le réchauffement climatique et sur ce qu’on peut faire pour sauver le peu de nature qui nous reste’’, a plaidé la militante des droits des femmes en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, dans ces zones d’intervention, a-t-elle souligné, les femmes, malgré leurs efforts, sont confrontées aux problèmes de financement, de transformation et peinent à écouler leurs productions faute d’un réseau routier en bon état.

‘’Les activités économiques des femmes ont besoin d’être soutenues. Ces femmes ont besoin d’être formées aux techniques agricoles modernes, respectueuses de l’écologie, et surtout, qu’il y ait des moyens financiers, des intrants agricoles, un marché pour la commercialisation’’, a encore plaidé Mme N’Guessan.

Un document remis aux participants précise que ce forum est initié dans une dynamique de suivi pour capitaliser les acquis des deux premières années  et donner un contenu plus spécifique au combat des femmes.

‘’Après des décennies d’engagement et de lutte pour la réhabilitation de leur statut, les femmes ont enregistré de nombreux succès (social, professionnel, juridique etc.). La mise en œuvre d’un plan d’actions et de stratégies a permis également aux femmes d’influencer certaines politiques publiques en leur faveur malgré les difficultés’’, ajoute le texte.

Il précise que la rencontre vise à créer un cadre d’échange permettant aux femmes de comprendre l’importance de l’écoféminisme, d’échanger leurs bonnes pratiques et de pouvoir s’organiser autour d’un objectif pour défendre la survie de leurs activités génératrices de revenus dans les sphères de prise de décisions politiques.

SG/AB/ASG

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