SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un cadre de concertation préconisé pour lutter contre les menaces sur la Réserve de biosphère du Delta du Saloum

Toubab Dialaw, 12 juil (APS) – Le coordonnateur de la Réserve de biosphère du Delta du Saloum (RBDS), le commandant Mame Abdou Faye, a préconisé mercredi  la mise en place d’un cadre intégré de concertation pour lutter efficacement contre les menaces pesantes sur cette réserve d’une superficie d’environ 500 mille hectares.

‘’La solution,  c’est de développer des stratégies de gestion intégrée avec tous les acteurs décentralisés, techniques, étatiques, et mêmes privés intervenant au niveau de la réserve ; de créer un cadre intégré où on va réfléchir ensemble pour contrecarrer ces menaces anthropiques et celles liés aux changements climatiques”, a dit M. Faye, par ailleurs conservateur du Parc national du Delta du Saloum (PNDS).

S’exprimant en marge des travaux d’un atelier national axé sur le Projet de résilience climatique des sites critiques pour les oiseaux migrateurs et les populations le long de la voie de migration de l’Atlantique Est, il a avancé que la lutte pour la préservation de cette biosphère ne peut plus être sectorielle.

”Elle doit être globale parce que les menaces sont tellement pesantes qu’un seul secteur ne peut régler ce problème. Les menaces viennent de tous les secteurs d’où l’urgence de mettre en place un cadre globale de concertation pour lutter contre les changements climatiques”, a-t-il ajouté.

Parmi ces menaces pesantes, a-t-il cité, il y a l’érosion du littoral, la montée des eaux qui a divisé en deux l’ile aux oiseaux réduisant ainsi l’habitat des oiseaux, la salinisation de plus en plus des eaux, la surpêche des communautés locales ou encore l’installation désordonnée  d’hôtels dans la zone’’.

La Réserve de biosphère du Delta du Saloum fait près de 500 mille hectares et renferme le Parc national du Delta du Saloum, des forêts classées, des réserves communautaires et quatre Aires marines protégées (Bamboung, Gandoul , Joal-Fadiouth et Sangomar).

Ouvert mardi à Touba Dialaw, l’atelier prend fin ce mercredi.

AB/OID