Thiès, 13 déc (APS) – Le service départemental du commerce de Tivaouane a saisi plus de 23 tonnes d’arachides achetées en deçà du prix plancher de 305 francs CFA, au marché hebdomadaire de Pèkèsse, auprès de trois opérateurs économiques, a indiqué, vendredi à l’APS, le chef du service régional de commerce de Thiès, Khadim Ndiaye. ‘’Les éléments du service départemental du commerce de Tivaouane, informés par la gendarmerie de Pèkèsse de la vente du kilogramme d’arachides entre 275 et 300 francs au marché hebdomadaire de la même localité, ont mené des investigations, qui ont permis de constater la véracité de l’information », a dit M. Ndiaye. Le gouvernement du Sénégal, lors du conseil interministériel du 26 novembre, consacré à la campagne nationale de commercialisation agricole 2024-2025, a fixé un prix plancher de 305 francs CFA le kilogramme, pour la vente de la production arachidière. Le prix plancher étant le prix minimal de collecte autorisé, « tout prix (qui lui est inférieur), comme c’est le cas ici, est considéré comme prix illicite’’, a dit le chef du service régional de commerce de Thiès. ‘’Au total, a t-il précisé, nous avons procédé à l’interpellation de trois opérateurs économiques de la zone et la saisie de 23,250 tonnes d’arachides ». Selon lui, »visiblement, les mis en cause sont dans une logique d’annihiler les efforts fournis par l’État pour la réussite de cette campagne de commercialisation de agricole ». M. Ndiaye a affirmé que ‘’les coupables se verront appliquer la loi dans toute sa rigueur » et la procédure »est en cours, actuellement’’. Il a indiqué que les sanctions encourues sont de deux ordres : le règlement administratif du contentieux économique, qui permet d’éteindre l’action publique, par le paiement d’un montant transactionnel ou le règlement judiciaire. « Quand l’administration ne s’entend pas avec les mis en cause, elle saisit le tribunal compétent, pour un traitement judicieux’’, a t-il rappelé. Tout en admettant l’insuffisance des moyens de son service, le responsable régional du commerce a évoqué l’existence, sur le terrain, d’un mécanisme permettant d’assurer un bon maillage du territoire. ‘’Il est vrai qu’on n’a pas assez de moyens, mais on a un mécanisme de contrôle, de maillage, qui nous permet d’être efficaces », a souligné Khadim Ndiaye. ‘’Nous sommes, certes, présents sur le terrain, nous-mêmes, mais nous sommes présents par le biais d’autres personnes qui jouent le rôle d’informateurs », a signalé le chef du service régional de commerce de Thiès. BT/ADI/OID/ABB
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