Saint-Louis, 30 nov (APS) – Des jeunes et des femmes venus du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie ont visité, vendredi, l’Aire marine protégée (AMP) de Saint-Louis (nord) pour pouvoir développer des  »Solutions fondées sur la nature » (SFN) et contribuer à la conservation et à la restauration de la biodiversité.

 »Le principal résultat attendu de la visite d’échange est de renforcer les capacités des femmes et des jeunes pour développer et mettre en œuvre des initiatives SFN permettant de conserver et restaurer la biodiversité », selon un document transmis à l’APS.

Le président de la commission aménagement territoire de l’AMP de Saint-Louis, El Hadji Ameth Sène Diagne, a participé aux échanges.

Cette visite organisée à l’intention des femmes et jeunes issus des pays de la zone d’intervention du projet entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Solutions écosystémiques d’adaptation durable (SEDAD).

 »Le projet SEDAD a pour objet d’adresser les défis face au changement climatique avec un focus sur les Solutions fondées sur la nature (SFN) mais également la gouvernance participative », a déclaré Sala Bâ, coordonnatrice de programme au Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM).

Le but de la visite est de renforcer les connaissances en matière de Solutions fondées sur la nature (SFN), la gouvernance participative et le partage d’expérience entre les communautés et les partenaires du projet SEDAD, a expliqué Mme Bâ.

Il s’agit aussi de renforcer le leadership des femmes et des jeunes pour qu’ils puissent aller dans leur communauté et être les ambassadeurs des SFN et de la gouvernance participative, a-t-elle poursuivi.

Elle a également, entre autres, évoqué les défis du changement climatique notamment la perte de la biodiversité, la question de l’érosion marine.

 »Cette visite est importante pour nous. Elle regroupe déjà les trois pays d’intervention du projet qui vise à s’inspirer de ce qui se fait au niveau de l’AMP de Saint-Louis’’, a dit Aliou Seydi, expert environnement et Solutions fondée sur la nature (SFN) au projet SEDAD.

 »On voudrait que ces communautés s’approprient déjà la technologie et la meilleure façon de se l’approprier c’est de venir visiter cette expérience qui s’est faite à Saint-Louis et qu’on compte adopter et dupliquer dans les différents pays d’intervention qui subissent la même problématique de l’érosion côtière », a-t-il souligné.

CGD/AMD/ASB/OID

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