Louga, 11 oct (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a réaffirmé, vendredi, l’engagement du gouvernement pour l’éducation et l’autonomisation des jeunes filles, par le biais d’un “agenda ambitieux” visant à renforcer leurs droits et leur leadership.

“Le gouvernement s’engage à investir dans l’éducation et la formation des filles, afin qu’elles disposent non seulement de plus de liberté et de droits, mais également des compétences nécessaires pour participer pleinement au développement du pays”, a-t-elle déclaré.

Maïmouna Dièye intervenait lors de la cérémonie marquant la Journée internationale de la fille, à Louga, en présence de plusieurs autorités administratives, dont la gouverneure Ndèye Nguénar Mbodj, et le préfet du département, Maude Manga.

La ministre de la Famille et des Solidarités a rappelé que la Journée internationale de la fille, instituée par l’ONU le 19 décembre 2011, “vise à sensibiliser le monde entier aux inégalités de genre et aux discriminations dont souffrent encore les filles”.

L’édition de cette année portant sur le thème ”La vision des filles pour l’avenir”, cette commémoration constitue une occasion pour mettre en avant la voix et le leadership des jeunes filles dans la construction d’un monde plus équitable, selon Mme Dièye.

Elle est revenue sur “les multiples défis auxquels les filles sont confrontées, notamment les inégalités sociales, l’accès limité aux services sociaux de base, ainsi que les violences et pratiques culturelles néfastes”.

Elle a annoncé “la mise en œuvre de programmes d’enseignement technique et professionnel pour réduire le taux d’abandon scolaire et encourager les filles à exceller dans les domaines des sciences, de la technologie et des mathématiques”.

Des initiatives seront mises en œuvre par le gouvernement “pour améliorer l’accès des filles à des services de santé de qualité, notamment en matière d’hygiène menstruelle dans les zones rurales, où le manque d’accès à l’eau courante et aux latrines, constituent un véritable problème”, a-t-elle promis.

“Ces initiatives visent à lutter contre le taux élevé d’abandon scolaire chez les filles et à favoriser l’excellence dans les domaines des sciences, des technologies et des mathématiques”, a expliqué la ministre.

Elle a par ailleurs réaffirmé ” l’engagement du gouvernement à protéger les droits des jeunes filles contre les violences, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces”.

Maïmouna Dièye a dévoilé “un agenda 2021-2025, centré sur huit priorités clés visant à promouvoir l’égalité des droits, l’autonomie, l’éducation et le leadership politique des filles”.

“Cet agenda, soutenu par des partenaires internationaux comme la coopération belge et Plan International, constitue un cadre stratégique pour lever les barrières sociales et culturelles qui entravent encore les jeunes filles”, a souligné Mme Dièye.

La ministre de la Famille et des Solidarités a réitéré “son soutien indéfectible aux filles de Louga, les encourageant à poursuivre leur éducation et à croire en leur potentiel pour contribuer à la construction d’un Sénégal plus juste et prospère”.

DS/ADL/BK

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