De l’envoyée spéciale de l’APS, Khady Mendy

Orenbourg (Russie), 26 sept (APS) – Les relations entre la Russie et l’Afrique, bien qu’étant au beau fixe, peuvent encore être améliorées pour mieux profiter aux pays africains, estime le vice-ministre de la Jeunesse de Sierra Leone, Patrick Michaeslson Gibrilla.

“Nous avons globalement de bonnes relations avec la Russie, qui peuvent cependant être améliorées […]”, a déclaré cet ancien chef de programme aux Nations unies.

Il s’exprimait en marge d’un panel sur la jeunesse africaine, tenu dans le cadre du forum international de la jeunesse “Eurasia Global”, à Orenbourg, en Russie.

Il pense que le partenariat russo-africain doit être redynamisé et réactualisé par la jeunesse qui constitue un pilier important du développement. Pour ce faire, les jeunes leaders africains et russes doivent se rencontrer, dit-il.

“Quand je vois ces jeunes gens interagir entre eux, chanter, danser, échanger sans tenir compte des différentes origines, j’ai envie de dire que c’est cet esprit-là que nous voulons voir. Nous voulons voir les jeunes s’entendre, coopérer et travailler ensemble pour le bénéfice du monde entier”, a-t-il souligné.

Se réjouissant de l’organisation du forum, le vice-ministre sierra-léonais, ancien chargé de la Commission jeunesse à l’Union africaine, a émis l’idée de tenir une rencontre similaire en Afrique.

“Nous travaillons également de sorte à pouvoir accueillir quelque chose comme ça dans notre continent. Les forums et sommets avec l’Afrique se démultiplient, mais l’Afrique également se doit d’organiser et d’inviter les autres à venir découvrir ce qu’elle renferme”, a-t-il indiqué.

“Nous inviterons les jeunes du monde entier à venir nous écouter. Nous avons un continent unique avec d’énormes ressources dont l’or, le diamant, l’uranium. Bref, tout ce qu’il faut pour rythmer la marche de l’économie mondiale”, a-t-il lancé.

Abordant le sujet de l’émigration irrégulière, il considère que la plupart de ceux qui s’engagent dans cette aventure périlleuse en quête de lendemains meilleurs ne voient aucune perspective claire dans leur pays.

Il exhorte les jeunes à incarner le changement auquel ils aspirent, en acceptant de travailler en commençant en bas de l’échelle.

“Il n’est pas nécessaire d’aller sur une autre terre pour espérer effectuer un quelconque changement. Ils doivent y mettre de l’énergie et de la volonté […]”, a-t-il martelé.

KM/ASG/BK

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