Kédougou, 1er oct (APS) – La région de Kédougou (sud) est confrontée à un déficit de professeurs de Lettres dans le moyen secondaire, en perspective de la rentrée des classes 2024-2025, a indiqué, mardi, l’inspecteur d’académie (IA), Mamadou Niang.‘’Nous manquons cruellement de professeurs de Lettres cette année et c’est très visible parce que on n’a pas de professeur de français au lycée d’enseignement général Maciré Ba de Kénioto et au lycée de Sabodala”, a-t-il déclaré.L’inspecteur d’académie s’exprimait au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire de la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine.Ce CRD a été présidé par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye, en présence des autorités académiques et scolaires des services techniques déconcentrés et de partenaires sociaux.Selon Mamadou Niang, le mouvement national de mutation des personnels enseignants, intervenu en juillet dernier a entrainé “250 départs et seulement 16 arrivées de professeurs au sein de l’académie de Kédougou”.Interrogé sur le besoin d’enseignants pour l’année académique 2024-2025, l’inspecteur d’académie a annoncé que “le ministère de l’Éducation nationale a affecté 196 instituteurs, dont 170 en français, 26 en arabe ainsi que 46 professeurs de différentes disciplines destinés aux lycées et aux collèges”.L’Inspection d’académie de Kédougou a également fait état de plus de 1 034 enfants confrontés à un problème d’état civil dans toute la région.“On a constaté que beaucoup d’enfants n’ont pas d’acte d’état civil, parce qu’ils n’ont pas été déclarés à la naissance par leurs parents ; et c’est véritablement des difficultés que nous rencontrons chaque année au niveau de notre académie’’, a déploré l’inspecteur d’académie. Il a en outre évoqué le problème de table-bancs dans toutes les écoles de la région, relevant que ‘’dans certaines d’entre elles, il sera très difficile de démarrer les enseignements d’apprentissages dans ces conditions‘’.Mamadou Niang a également mentionné le problème des inondations dans les écoles suite aux fortes pluies dans la région.’’Cette année, nous avons une vingtaine d’écoles inondées et même des classes qui sont effondrées et d’autres complétement dégradées”, a-t-il souligné.L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, Georges Samba Faye a assuré que l’administration a déjà pris des mesures nécessaires pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025.‘’Vendredi dernier, on a été sur le terrain avec les services techniques de l’État pour procéder à un recensement des écoles inondées ; des mesures ont été prises et des instructions données aux sapeurs-pompiers pour le pompage des eaux. Le service d’hygiène a été sensibilisé pour la désinfection et ses agents sont à pied d’œuvre’’, a-t-il indiqué.Georges Samba Faye a invité les parents d’élèves à déclarer automatiquement leurs enfants à la naissance, rappelant que l’État du Sénégal a mis en place des espaces dédiés à l’état civil dans les structures publiques de santé. PID/ABD/ABB/OID
SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COMMEMORATION-REPORTAGE / Bamboung, une idée des trésors du delta du Saloum – Par Mohamed Tidiane Ndiaye (APS)
SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Matam : “moins d’une dizaine d’écoles” impactées par les inondations (inspecteur d’académie)
SENEGAL-ELECTION / Législatives anticipées : l’Etat peut faire une économie de 8 milliards avec les bulletins en petit format (DGE)