Saint-Louis, 21 fév (APS) - Jean-Louis Cazaubon, président de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) a relevé les possibilités de développement de la riziculture existant dans la vallée du fleuve Sénégal où l'autonomie n'est assurée qu'à 40 pourcent.
''Pour ce qui est de la riziculture, l’autonomie n'est assurée qu’à 40 pourcent, ce qui veut dire qu’il y a des parts du marché intérieur qui existent. Il faut donc aménager des périmètres irrigués'', a dit à la presse M. Cazaubon en visite lundi à la Société d'aménagement des terres du delta et de la Falémé (SAED).
Il y a été reçu avec Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et de l’Association des régions de France, par le directeur général de la SAED, Aboubacry Sow.
''Il faut valoriser les ressources et les matières premières, en vue de fixer les populations locales dans leur terroir et de leur permettre d’avoir des revenus consistants'', a dit M. Cazaubon.
‘’Au Sénégal, a-t-il poursuivi, les possibilités de développement existent et les initiatives de la SAED méritent d’être développées et démultipliées.''
La CACG est une société française, située à Tarbes (Hautes-Pyrénées) au service des territoires qui conçoit, construit, et met en œuvre des projets dans le but de concourir à l’aménagement du territoire au bénéfice de ses principaux partenaires que sont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les entreprises privées.
Pour le directeur général de la SAED ''l’Agence française de développement (AFD), qui est un partenaire privilégié nous aidera à consolider cette coopération avec nos partenaires français de la Région Occitanie, dans des domaines aussi importants que les changements climatiques, l’agriculture intelligente, etc.''.
Il a signalé que les deux entités ont ‘’des choses à partager dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant de sorte que nous puissions améliorer ce que nous sommes en train de faire, en leur permettant, eux-aussi, de comprendre les défis qui nous interpellent''.
La délégation française s'est rendue aussi dans le delta où elle a visité les installation de la Société de gestion et d'exploitation du barrage de Diama (SOGED) qui leur a permis de voir la meilleure possibilité de collaborer et d’échanger avec elle.