La vitrine du Sénégal
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SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE
Dec. 14, 2022, 4:06 p.m.
Saint-Louis, 14 déc (APS) - Paul Ndione, chef de la division appareillage orthopédique de l'hôpital régional de Saint-Louis (nord) plaide pour la construction d'un nouveau centre devant permettre à son service de fonctionner correctement.
“Il nous faut impérativement délocaliser le centre à travers la construction d'un nouveau local pour nous permettre de faire face correctement à nos tâches”, a-t-il dit à la presse, en marge de la visite du directeur du centre national d'appareillage orthopédique (CNAO).
Selon M. Ndione, le centre régional de Saint-Louis, construit en 1996, croule sous les sollicitations qui lui viennent également de la région de Matam, alors qu'il doit faire avec l'exiguïté de ses locaux et la vétusté de son matériel.
“Nous avons été délocalisés à deux reprises et nous avons perdu beaucoup de matériel et de documents”, a dit M. Ndione, se félicitant de la visite du CNAO venu s'enquérir de la situation de l'appareillage orthopédique dans la région de Saint-Louis.
S'y ajoute que le centre fait face à “d'énormes difficultés en matière d'approvisionnement”, sans compter, a-t-il dit, le déficit en personnel du personnel qualifié.
Le directeur du CNAO, Djibril Bèye, a signalé que le ministère de la Santé et de l'Action sociale est en train de développer un projet de réhabilitation des centres régionaux d'appareillage orthopédique, en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il a précisé que sa visite s'inscrit dans ce cadre, soulignant l'ambition des autorités de permettre aux centres régionaux d'appareillage orthopédique d'assurer dans les meilleures conditions les missions qui leur sont dévolues.
M. Bèye a annoncé que le centre national d'appareillage orthopédique va fournir à ses antennes régionales des verticalisateurs, afin de soulager les enfants nés avec des malformations.
Selon lui, ''rééduquer et réadapter afin de permettre aux patients de vaquer normalement à leurs occupations et de travailler est déjà une forme de lutte contre la pauvreté''.
Il estime que ce volet rééducation et réadaptation est souvent relégué au second plan par les directeurs des hôpitaux confrontés à la limitation des budgets et à la nécessité de prendre en charge d'autres ‘’urgences".
AMD/BK/ASB
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