Dakar, 5 nov (APS) – L’État a mobilisé 1 milliard 800 millions de francs CFA pour la tenue de la quinzième édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prévue du 7 novembre au 7 décembre prochain, a révélé la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

« En fait, là, laissez-moi vous dire que pour cette année, l’État du Sénégal a déjà mobilisé 1 milliard 800 millions de CFA. Et le secteur privé, actuellement, sur la base du rapport qui m’a été communiqué hier soir [lundi soir], a contribué autour de 291 millions de FCFA », a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.

Khady Diène Gaye espère que le secteur privé reverra à la hausse sa contribution d' »ici la fin de la biennale ».

À la question de savoir si l’État va maintenir la subvention d’un milliard de francs CFA séquencée à raison de 500 millions par an accordée au Dak’art par l’ancien président de la République, Macky Sall, Mme Gaye précise que ce montant « n’est pas statique ».

« La subvention de l’État n’est pas une subvention qui est statique. Tout dépendra maintenant du contenu que l’on va donner à l’événement, des différentes activités aussi qui seront déployées et qui seront menées dans le futur », a-t-elle expliqué.

Khady Diène Gaye pense que cette subvention peut évoluer et même augmenter, avant de relever que dans les rapports financiers, « il n’y a pas encore une contribution de la ville de Dakar » pour le Dak’art.

Cette année, souligne la ministre, « une orientation a été donnée de pouvoir démocratiser cette édition, pour que la biennale ne soit plus perçue comme une affaire réservée à une certaine élite, une affaire de luxe. Qu’elle ne soit pas, au regard des populations sénégalaises, une activité non importante ».

L’objectif ainsi poursuivi et de faire en sorte que, dans deux ans, l’accent soit mis sur « une démocratisation de la biennale, pour permettre au reste de la population sénégalaise évoluant en dehors de Dakar de se l’approprier et créer des biennales au niveau des régions ».

Cette orientation, dit-elle, nécessitera un certain accompagnement. C’est ce qui explique, selon elle, la mise à disposition de ressources financières conséquentes.

FKS/ASG/BK

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