Dakar, 19 mai (APS) – Le directeur général de l’agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), Oumar Abdoulaye Bâ, a invité,vendredi, les parties prenantes, à former une coalition nationale pour échanger sur la capitalisation du programme intégrateur de la Grande Muraille verte.

‘’Il est important de former une coalition nationale au Sénégal pour échanger sur la mise en œuvre et la capitalisation du programme intégrateur de la Grande Muraille verte. Grâce à ce programme, nous pouvons devenir un modèle de laboratoire pour les autres pays de la région’’, a-t-il dit.

M. Bâ présentait le programme intégrateur de la Grande Muraille verte lors d’un atelier de partage et d’échange sur ce sujet.

‘’Nous sommes partis à la recherche des citoyens pour mieux comprendre comment ils perçoivent leur environnement, raison pour laquelle, nous parlons de l’intelligence collective au niveau de la mise en œuvre du programme intégrateur de la Grande Muraille verte’’, a-t-il notamment ajouté.

Il a estimé que le changement de paradigme dans la plantation des arbres doit être prise en compte pour permettre à la population de s’intégrer et de profiter de ce processus.

‘’Au lieu d’interdire aux populations de couper les arbres, il faudrait les approcher et les aider à en planter d’autres. Cela contribuera à leur résilience alimentaire et à la conservation des arbres’’, a-t-il dit.

Dans la mise en œuvre de ce programme intégrateur, il a évoqué également la place des écovillages qui restent un système permettant de créer un environnement sain avec de la valeur ajoutée.

‘’Nous sommes partis de 15 projets à 70, parce que nous devons avoir des tracés pour des écosystèmes qui permettront la création d’emploi également’’, a laissé entendre M. Bâ.

Pour lui, le programme intégrateur peut avoir un impact réel dans la lutte contre l’immigration irrégulière, l’insécurité, le terrorisme, etc.

‘’L’investissement de la Grande Muraille verte est la clé pour la sécurité de notre environnement, la lutte contre l’immigration irrégulière, le terrorisme, l’exode rural, etc.’’, a-t-il fait valoir.

Pour y parvenir, il a souligné l’importance d’avoir une cartographie de l’eau disponible, celle du sol dégradé également, afin d’élaborer une bonne stratégie de la Grande Muraille verte.

‘’On ne peut pas édifier les tracés de la Grande Muraille verte sans prendre en charge les besoins primaires des communautés’’, a-t-il conclu.

AMN/OID/ASB

 

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