Diamniadio, 9 déc (APS) – Des experts et officiels de 14 Etats africains prennent part, ce lundi, au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage à Diamniadio, aux travaux du sixième atelier international de la deuxième phase du Projet de renforcement de capacités des petits exploitants agricoles (SHEP, Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion). Les participants viennent du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée, de Madagascar, de la Mauritanie, du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo et du Sénégal. Le SHEP est financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). ‘’L’Afrique importe présentement plus de 30 milliards de dollars us [plus de 18. 624 milliards FCFA] pour se nourrir. Si nous ratons nos objectifs d’ici 2030, l’Afrique devra importer 120 milliards de dollars us [plus de 74. 000 milliards FCFA] pour se nourrir’’, a prévenu le ministre sénégalais de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne. Selon lui, ‘’importer autant de nourriture, c’est exporter des emplois dont la jeunesse africaine et le monde rural demandent’’. Il estime que les pays africains, dont les 14 Etats participant à la rencontre, ‘’perdent jusqu’à 30% de leurs récoltes à cause du manque d’infrastructures de stockage’’. Lors de cette réunion, Mabouba Diagne a en outre évoqué l’équation des semences certifiées qui, pour l’essentiel, sont importées. ‘’La grosse équation, c’est les semences certifiées. Notre continent dépend grandement de l’extérieur pour disposer de semences certifiées’’, a-t-il rappelé. Il a relevé que ‘’le marché mondial financier des semences certifiées avoisine les 70 milliards de dollars [plus de 43 mille milliards FCFA]’’. ‘’D’ici 2030, ce sera 100 milliards de dollars [plus de 62 mille milliards FCFA]. Et nous les Africains, nous ne sommes pas dans ce marché’’, a-t-il regretté. Le ministre de l’Agriculture a exhorté les partenaires stratégiques à appuyer les Etats africains à disposer suffisamment de semences certifiées, plus adaptées au changement climatique, et aux besoins des producteurs. Mabouba Diagne a demandé aux autorités japonaises d’aider leurs partenaires africains, à développer la mécanisation, qui est plus adaptée à la production, ainsi que les outils pour la production sous serre. Selon un document remis à la presse, ‘’le SHEP a été coconstruit en 2006 de manière progressive dans le cadre des activités de coopération technique en vulgarisation agricole entre le Kenya et le Japon’’. ‘’C’est une approche qui place les producteurs au cœur de l’action, en les aidant à comprendre les besoins et les exigences du marché en termes de quantité et de qualité, tout en renforçant leur autonomie pour promouvoir une agriculture orientée vers le marché’’, souligne le texte. SG/ASG/OID
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