Saint-Louis, 6 sept (APS) – Le gouverneur de la région de Saint-Louis (nord), Al Hassan Sall, a appelé la jeunesse sénégalaise à s’approprier les enseignements de Serigne Touba à travers les deux unités de prière qu’il a accomplies dans le bureau de l’Afrique occidentale française, ”un acte de courage, de détermination, d’engagement au service du Créateur”, selon lui.

“J’en ai profité effectivement pour appeler la jeunesse de ce pays à faire siens les enseignements de Serigne Touba, à travers l’acte qu’il a eu à poser, qui est un acte de courage, de détermination, d’engagement au service du Créateur”, a-t-il déclaré.

Le chef de l’exécutif régional s’entretenait jeudi après-midi avec des journalistes en marge de la cérémonie officielle du “Magal des deux Rakkas”.

Selon lui, “c’est grâce à ces valeurs et à ces vertus que l’on pourra bâtir le Sénégal de nos rêves”.

Le gouverneur de Saint-Louis estime que l’acte que le Cheikh a posé dans le bureau du gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF), en 1895, à Saint-Louis, “est plein d’enseignements”.

“Il importera pour nous qui sommes les héritiers de nous en inspirer et de faire en sorte que l’État puisse profiter de ces valeurs et de ces vertus de courage, de bravoure et de croyance en son Seigneur”, a-t-il dit.

Il a profité de cette occasion pour lancer un appel à toutes les forces vives de la nation sénégalaise, en leur demandant de “travailler la main dans la main”. “Nous devons travailler la main dans la main, nous fixer les mêmes objectifs et nous donner les moyens d’atteindre ces objectifs”, a-t-il lancé.

L’édition 2024 du “Magal des deux Rakkas” a été une occasion pour les organisateurs de rendre un hommage appuyé à Serigne Bassirou Diakha Cissé. Disciple de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le parrain de l’édition de cette année du “Magal des deux Rakkas” est présenté comme un “grand saint”.

L’édition du “Magal des deux Rakkas” de cette année a retrouvé son cachet populaire. De nombreux fidèles ont pris part à cet événement.

La prière a été dirigée par l’imam du Kurel, Serigne Mame Mor Mbacké, fils de Serigne Mourtada Mbacké.

Le 5 septembre 1895, venu répondre à une convocation de l’autorité coloniale, Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises, a effectué deux “Rakkas” dans le bureau du gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF), à Saint-Louis.

Il était alors sur le point d’être exilé au Gabon.

Le “Magal des deux Rakkas” commémore, à Saint-Louis, cet épisode que la communauté mouride considère comme un acte de bravoure. 

CGD/ASG/BK

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